Exposé des faits : vendredi 23 mars à 10 heures 30, je reçois le mail suivant :
"Bonjour,
Je suis Catherine Duthu, journaliste au service "Monde" à France Info. Je souhaiterais faire une interview avec Bernard Lugan à propos de la situation au Mali. L'interview se passerait par téléphone et serait ensuite diffusée en longueur sur notre antenne dès 15h45 pour être ensuite rediffusée dans le courant de la journée. Pourriez-vous me contacter au plus vite pour me dire si cela est possible ? Je vous en remercie par avance."
Un contact téléphonique est donc établi avec la journaliste Catherine Duthu, laquelle, ayant lu mon communiqué sur le Mali publié la veille sur mon blog, souhaitait un entretien pour diffusion le jour même à 15h 45 dans l’émission « Regards sur le monde ».
L’entretien téléphonique se déroula normalement entre 11 heures et 11 heures 15 et la journaliste me confirma qu’il serait diffusé en temps et heure convenus. Or, à 15 heures 45, ce fut un autre intervenant, plus « politiquement correct » aux yeux de sa rédaction qui répondit aux mêmes questions que celles qui m’avaient été posées par Madame Catherine Duthu.
Pourquoi cette censure ? Parce que j’expliquais dans cet entretien que le règlement de la question touareg ne passait pas par des élections, mais par la prise en compte du fait que les Touaregs ne désirent plus être dominés par les sédentaires noirs du Sud au seul motif qu’ethno mathématiquement, ils sont moins nombreux qu’eux et donc, que toute solution durable doit impérativement être construite sur cette évidence.
Tenus en laisse, certains journalistes sont bien les laquais de la pensée dominante. Ils n’ont plus leur libre-arbitre. Plus que jamais la résistance passe donc par les circuits parallèles de l’information, à savoir internet.
Pour vous tenir informés des réalités africaines, consultez mon blog et d’abord, abonnez-vous à l’Afrique Réelle revue par internet livrée par PDF.
Bernard Lugan
23/03/2012
Mr LUGAN, cela fait déjà un mois que j'ai acheté votre dernier livre, "Décolonisez l'Afrique". Je l'ai, pour commencer, fait lire à mon pére (mes grand-parents ainsi que mon pére ont vécu 20 années au Maroc, Oujda (mon grand-pére ancien du R.T.S de 39 à 45 était intendant du lycée d'Oujda), Goulimine etc et mes deux oncles sont nés à Oujda), qui l'a trouvé passionnant et dans le sens du positif. A la suite de quoi j'ai retrouvé mon livre, enfin le votre, que j'ai lu en une journée et suis en train de relire.
RépondreSupprimerJe vous remercie Mr LUGAN pour vos livres mais également pour votre personne car je regarde également vos vidéos.
Mr LACROIX Fabien-Léopold
Je tiens à remercier très particulièrement Bernard Lugan pour ses informations scientifiques, réfléchies, travaillées, qui valent mieux que le débit continu de politiquement correct que nous serve les journalistes de la plupart des "grands médias". Ainsi M.Lugan, je tiens à saluer cet article que vous avez le courage d'écrire s'inscrivant dans le combat que vous menez contre les idées bien-pensantes.
RépondreSupprimerC'est assez récurrent cette "censure" à votre encontre et c'est dommageable.
RépondreSupprimerMais je n'incriminerais pas la journaliste, qui a eu la bonne foi de venir vers vous et de vous poser des questions, mais plutôt la rédaction, et plus généralement les rédactions des grands médias...
@Vincent Decombe
RépondreSupprimercertes, mais tout de même, si les journalistes en avaient davantage, les rédactions n'auraient pas tant de facilité à les leur couper.
Exact, le responsable dans cette affaire, et de manière plus générale, n'est pas le journaliste (petite main exploitée ou idiot utile) mais le supérieur hiérarchique, lui-même inspirant ses décisions des desideratas vocaux ou tacites de la petite élite économique qui gouverne l'Occident. La plupart du temps la pression sociale se suffit à elle-même. Analyser l'Afrique autrement qu'en parlant de billets de banque = racisme, puisque la religion soviétoïde qui a remplacé le christianisme en France le veut.
RépondreSupprimerD'abord I-télé, ensuite France Info, je crains fort que votre droit de cité sur les médias de masse commence à être sérieusement compromis.
En tout cas merci de nous en avoir informé, c'est très révélateur. Même les théories les plus "light" possibles sur l'Afrique sont considérées problématiques, ça en dit long.
Bonne foi, je ne dirais pas exactement ça. Il s'agit juste d'une ignorante (qui ne connaît pas B Lugan !), qui travaille en pigiste à la va-vite en utilisant internet. Derrière, un journaliste "chevronné" (un commissaire politique quoi) a filtré sa bourde ...
RépondreSupprimerDisons que sans savoir qu'elle lisait la prose du camp du Mal, cette brave dame n'y a rien trouvé de choquant. Le gauchiste a perdu tout esprit objectif, voilà la morale de l'histoire
Voyez les choses dans l'autre sens : avant de vous censurer, il y a au moins des journalistes qui essayent de faire leur travail et qui sont bâillonnés ensuite par une hiérarchie probablement très politisée (et illégitime eut égard au statut public de France Info). Appuyez-vous sur ceux-là car ce sont eux qui récupèreront le fauteuil des autres quand ces derniers devront répondre de leurs décisions.
RépondreSupprimerun sujet difficile à comprendre l'afrique et sa population que vous arrivez a rendre intéressant et palpitant
RépondreSupprimerbravo
Scandaleux mais pas surprenant de la part des merdias.
RépondreSupprimerJe vous lis toujours avec beaucoup d'intérêt.
Bien cordialement
Germain
Félicitations pour votre travail et vos analyses qui touchent toujours dans le mille, votre indépendance d'esprit fait de vous un homme libre ce qui est de plus en plus rare dans notre pays. Continuez ainsi, il y aura toujours beaucoup de monde à vous soutenir meme si on ne leur donne pas la parole
RépondreSupprimerBonjour et Bravo, Monsieur Lugan, pour cette réaction. Je vous ai fréquemment entendu sur Radio-Courtoisie et quand on vous écoute, ce que vous expliquez devient soudain évident. Quant aux autres médias, ils ne vous méritent pas.
RépondreSupprimerIl faudrait qu'un jour, un chef d’État Français vous choisisse comme ministre des Affaires étrangères.
Salutations
M. Lugan victime de la censure des Soviets ? Cela n'est plus un problème avec internet. M. Lugan peut donner des conférences sur toute la planète en utilisant Youtube ou Dailymotion. Plus besoin de passer par les médias du Soviet Suprême. Alors à quand un 15 minutes de video-conférence sur Youtube ? Bonne continuation à M. Lugan.
RépondreSupprimerBonsoir M. Lugan, je tiens a vous féliciter pour votre sérieux dans le traitement de l'actualité africaine et votre indépendance d'esprit. Il est tellement rare de trouver des informations neutres sur l’Afrique. Ne vous découragez pas, l’Afrique a besoin d’être expliquée et en quelque sorte vous œuvrez a une "vulgarisation scientifique" nécessaire pour comprendre les enjeux africains car avec des médias a la solde du capital et de bienpensance, il est impossible pour un occidental de se forger une opinion correcte de la situation dans ces pays. Merci
RépondreSupprimerMes deux grands pères étaient des coloniaux, l'un britannique en Inde, l'autre français du Maroc et ingénieur des travaux publics en Afrique noire pendant les années 40 et 50...Ils connaissaient donc très bien l'Inde et l'Afrique, mais ce qu'ils disaient était très différent des discours que j'entendais et de ce que l'on m'enseignait...Ils sont morts maintenant depuis bien longtemps...Je suis heureuse que vous existiez pour dire simplement la vérité. Etant professeur dans le secondaire, je sais également que la liberté d'expression dans notre pays n'est absolument pas respectée.
RépondreSupprimerJe reconnais, la mort dans l'âme, que cet instrument qu'est internet qui fait tant de mal à mes élèves est actuellement le seul espace de liberté d'expression.
A titre personnel, je tiens à préciser que toutes mes interventions sur le blog de France-Info ont été systématiquement censurées. La liberté d'expression est donc un leurre : il faut suivre la ligne éditoriale (être politiquement correct). A défaut... Les médias nous rebattent les oreilles avec les atteintes à la liberté de la presse, mais n'ont aucune réticence à employer des méthodes dignes des plus infâmes dictatures.
RépondreSupprimer