dimanche 14 novembre 2021
mercredi 10 novembre 2021
La Première Guerre mondiale ne s’est pas terminée le 11 novembre, mais le 25 novembre 1918, en Afrique orientale allemande
C’est en effet le 25 novembre 1918, soit 14
jours après la signature de l’Armistice du 11 novembre, que les derniers
combattants allemands déposèrent les armes. Loin des fronts d’Europe, en
Afrique orientale, où, commandés par le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck, ces
irréductibles invaincus avaient résisté quatre ans durant à 300 000
Britanniques, Belges, Sud-africains et Portugais.
Au mois d’août 1914, à la déclaration de guerre, l‘Afrique orientale allemande (actuelle Tanzanie moins l’île de Zanzibar, plus le Burundi et le Rwanda), était défendue par la Schutztruppe composée de 216 officiers et sous-officiers allemands ainsi que de 2540 askaris africains. La mobilisation des réservistes, colons et fonctionnaires, porta le contingent à 2500 Allemands ultérieurement renforcés par les 322 marins du Königsberg et les 102 de la Môwe. Au plus fort de ses effectifs, von Lettow-Vorbeck disposa de 60 compagnies d'infanterie et de deux compagnies montées, chacune d'entre elles à effectif de 200 askaris, soit environ 3000 Allemands et 12 000 askaris.
Von Lettow-Vorbeck organisa le mouvement de sa troupe à partir de deux voies ferrées. L’une, au nord, le Nordbahn, courait le long de la frontière du Kenya ; l’autre le Zentralbahn, traversait toute la colonie, reliant l'océan Indien au lac Tanganyika sur lequel se déroulèrent de furieuses batailles navales. Dans un premier temps, ces deux voies ferrées permirent aux Allemands de déplacer rapidement leurs compagnies, de faire face aux offensives ennemies, et de lancer des contre-attaques, notamment au Kenya, afin de couper la ligne ferroviaire anglaise reliant l’océan indien au lac Victoria.
Entre le Kilimandjaro et l'océan Indien, les Allemands eurent initialement l'avantage. Aussi, comme ils ne parvenaient pas à enrayer leur offensive, les Britanniques opérèrent un débarquement sur leurs arrières afin de contraindre von Lettow-Vorbeck à combattre sur deux fronts à la fois. Le 3 novembre 1914, à Tanga, dans l’extrême nord du territoire allemand, une flotte de 16 navires anglais mit ainsi à terre un corps de débarquement fort de 6500 hommes. Cependant, menée par moins d’un millier d’Allemands, la contre-attaque fut foudroyante et le 5 novembre, les Britanniques rembarquèrent, abandonnant des centaines de prisonniers et une quantité considérable de matériel.
Dans la seconde moitié de l’année 1915, la disproportion des forces en faveur des Britanniques fut telle que la steppe du Serengeti devint indéfendable. Von Lettow-Vorbeck qui ne pouvait pas recevoir de renforts changea alors de tactique. Les coups de main ou les brutales et brèves contre-attaques remplacèrent les assauts frontaux, ce qui lui permit de harceler l'ennemi tout en évitant de s'épuiser contre ses énormes réserves. La guérilla d'Afrique-Orientale débuta alors pour ne s'achever qu'en novembre 1918.
Ayant face à lui des dizaines de milliers de Britanniques, de Sud-Africains, de Belges et bientôt de Portugais, von Lettow-Vorbeck retraita lentement vers le sud, d’une manière parfaitement organisée et contrôlée, tout en lançant de puissantes contre-attaques. Au mois de novembre 1917, il envahit le Mozambique portugais. Durant neuf mois, il y nomadisa, y enchaînant les victoires, dont celles de Ngomano et de Namacurra qui lui permirent de réapprovisionner et de rééquiper totalement la Schutztruppe en armement moderne.
Au mois de septembre 1918, menacé par une vaste offensive anglo-portugaise, il se déroba une nouvelle fois et retourna en territoire allemand, passant au travers des lignes alliées, laissant une fois de plus ses adversaires médusés. Comme l’écrivit le commandant en chef britannique « Il y a toujours trois routes ouvertes à l’ennemi et von Lettow-Vorbeck prend d’ordinaire la quatrième ».
A ce stade de la guerre, ayant laissé ses blessés et ses malades dans des hôpitaux de campagne, ayant renoncé à son ravitaillement et à son artillerie, avec 200 Allemands et 2000 askaris encore en état de combattre, il continua à livrer bataille, se payant même le luxe d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Certains de ses lieutenants lui proposèrent alors de traverser le continent jusqu’au Sud-Ouest africain occupé par l’armée sud-africaine… et de marcher sur l’Afrique du Sud pour y soulever les Boers qui attendaient leur revanche sur les Anglais… Mais, le 13 novembre 1918, par l’interception d’une estafette motocycliste anglaise, von Lettow-Vorbeck apprit qu’un armistice avait été signé en Europe.
Sur ordre de Berlin, il fut alors contraint de cesser le combat. Mais, comme pour lui, il n’était pas question de reddition ou de capitulation, il négocia pied à pied avec le commandement britannique auquel il déclara qu’il avait encore les moyens de combattre durant deux années. Les Britanniques acceptèrent ses conditions, à savoir une remise des armes et non une capitulation, les Honneurs militaires, le droit pour les officiers de conserver leurs armes, le non-internement et le rapatriement rapide en Allemagne. Quant aux askaris et aux porteurs, ils devaient être payés par les Britanniques et autorisés à retourner dans leurs foyers.
Finalement, le 25 novembre 1918 au matin, à Mbaala, dans la région d’Abercorn, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, alors que l'armistice avait été signé 14 jours auparavant, une colonne allemande se rangea face à l'Union Jack hissé sur un mât de fortune. Derrière le Dr Schnee, gouverneur de l'Est africain allemand et le général von Lettow-Vorbeck, commandant en chef, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askaris et 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques qui leur rendirent les Honneurs. Durant quatre années, conduits par un chef de guerre exceptionnel, ces survivants avaient résisté à 300.000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais commandés par 130 généraux, après leur avoir tué 20.000 hommes et leur en avoir blessé 40.000.
Durant ces années, plusieurs fois atteint par les fièvres, quasiment laissé pour mort, von Lettow-Vorbeck ne s’était jamais découragé. Il avait reçu la croix de l’ordre « Pour le Mérite » le 18 août 1916, puis, en 1917 après sa grande victoire de Mahiwa, la « Croix pour le Mérite avec Feuilles de Chêne ». Le 20 octobre 1918, dernier officier général promu par le Kaiser Guillaume II, il fut nommé général (GeneralMajor). Durant toute la campagne d’Afrique, une solide fraternité d’armes unit Allemands et askaris, ces derniers vouant une véritable dévotion à un chef qu’ils admiraient et auquel ils avaient donné le nom de Bwana mukubwa ya akili mingi (le grand homme qui peut tout).
Rapatriés en Europe par les Britanniques, les survivants allemands de l’épopée de l’est africain ne tardèrent pas à écrire une autre page d’histoire, elle aussi peu connue. Le 2 mars 1919, acclamés par une foule en liesse, par la porte de Brandebourg et la Pariser Platz, ils firent une entrée triomphale à Berlin. A leur tête le général Paul von Lettow-Vorbeck se tenait à cheval coiffé de son célèbre chapeau colonial à bord redressé orné de la cocarde impériale.
Paul von Lettow-Vorbeck fut ensuite intégré comme Brigadier général dans la nouvelle armée allemande de 100.000 hommes. Le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, il écrasa le soulèvement communiste de Hambourg à la tête d’un corps de volontaires, le « Lettow-Korps ». Ce même mois de juillet, il fut nommé Commandant de la 10° Brigade d’Infanterie. En 1920, il prit part au putsch Kapp-Luttwitz, et après son échec, le 15 mai 1920, il fut mis à la retraite sans solde, cependant que nombre de membres du « Lettow-Korps » partaient rejoindre les corps-francs du Baltikum.
Personnage légendaire, le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck devrait, aujourd’hui, être honoré en Allemagne. Mais le politiquement correct particulièrement virulent dans un pays littéralement étranglé par ses complexes existentiels, a fait qu’à Wuppertal, Brême, Cuxhaven, Mönchenglabad, Halle, Radolfzell et même à Graz, en Autriche, les rues portant son nom ont été débaptisées. En 2010, le conseil municipal de Sarrelouis, sa ville natale, avait fait de même avec l’avenue von Lettow-Vorbeck. Quant aux quatre casernes de la Bundeswehr qui, à Brême, à Bad Segeberg, à Hambourg-Jenfeld et à Leer, portaient son nom, elles furent débaptisées pour recevoir ceux de déserteurs, de militants communistes ou anti-militaristes (!!!).
Mais, loin des petitesses de la nouvelle Allemagne, là-bas, en Afrique, entre le Kilimandjaro et la Rovuma, de Tanga à Kigoma et de Tabora à Ruhengeri, la grande ombre du Bwana mukubwa ya akili mingi, flotte encore dans les notes lointaines mais de plus en plus étouffées des fifres et des caisses plates… Heia Safari !
Cette épopée illustrée
de très nombreuses cartes et photographies originales est racontée dans mon
livre Heia Safari ! Général von Lettow-Vorbeck, du Kilimandjaro auxcombats de Berlin (1914-1920).
samedi 6 novembre 2021
Mali et Libye : « Moins d’élections, plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte »
Un court communiqué de
synthèse pour prendre date. Depuis 2011 dans le cas de la Libye, et depuis 2013
dans celui du Mali -voir l’historique des numéros de l’Afrique Réelle et mes communiqués-, ne travaillant que sur le seul réel, j’annonce ce qui va globalement
se passer dans les deux pays. En toute humilité, les faits ont semblé me donner
raison :
1) Au Mali, nous sommes en
présence de deux guerres, celle des Touareg au nord et celle des Peul au sud. Dans
les deux cas, la question n’est pas d’abord religieuse car l’islamisme n’y est que
la surinfection de plaies ethno-raciales millénaires. Au nord, la clé du problème
est détenue par Iyad Ag Ghali, chef historique des précédentes rebellions
touareg. Or, ce dernier est de longue date soutenu par l’Algérie, comme les
récentes rencontres qu’il vient d’avoir avec les services algériens le
confirment.
Depuis le début, ne fallait-il
pas, comme je n’ai cessé de le proposer, nous entendre avec ce chef Ifora avec
lequel nous avions des contacts, des intérêts communs, et dont le combat est
identitaire avant d’être islamiste ? Par idéologie, par refus de prendre
en compte les constantes ethniques séculaires, ceux qui font la politique
africaine française ont considéré tout au contraire qu’il était l’homme à
abattre…Tout récemment encore, le président Macron a une nouvelle fois ordonné aux
forces de Barkhane de l’éliminer. Et cela au moment même où, sous parrainage
algérien, les autorités de Bamako, négocient avec lui une paix régionale…
Le conflit du sud (Macina,
Liptako et région dite des « Trois frontières »), a, lui aussi des
racines ethno-historiques. Cependant, deux guerres s’y déroulent. L’une est
l’émanation de larges fractions des Peul et son règlement se fera parallèlement
à celui du nord, par une négociation globale. L’autre, à base religieuse, est
menée par l’Etat islamique.
L’erreur française fut de
globaliser la situation alors qu’il était impératif de la régionaliser.
Ainsi :
1) Paris n’a pas voulu voir que l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara) et
AQMI ( Al-Quaïda pour le Maghreb
islamique) ont des buts différents.
L’EIGS qui est rattaché à Daech a pour objectif la création dans toute la BSS
(Bande sahélo-saharienne), d’un vaste califat trans-ethnique remplaçant et
englobant les actuels Etats. De son côté, AQMI étant l’émanation locale de
larges fractions des deux grands peuples à l’origine du conflit, à savoir les
Touareg au nord et les Peul au sud, ses chefs locaux, le Touareg Iyad Ag Ghali
et le Peul Ahmadou Koufa, ont des objectifs d’abord locaux, et ils ne prônent
pas la destruction des Etats sahéliens.
2) Paris
n’a pas voulu voir que, le 3 juin 2020, la mort de l’Algérien Abdelmalek
Droukdal, le chef d’Al-Quaïda pour toute l’Afrique du Nord et pour la BSS, tué
par les forces françaises, changeait radicalement les données du problème. Son
élimination donnait en effet leur autonomie au Touareg Iyad ag Ghali et au Peul
Ahmadou Koufa. Après celles des « émirs algériens » qui avaient
longtemps dirigé Al-Qaïda dans la BSS, celle d’Abdelmalek Droukdal marquait la
fin d’une période, Al-Qaïda n’y étant désormais plus dirigé par des étrangers,
par des « Arabes », mais par des « régionaux ». Or, ces
chefs régionaux ont des buts ethno-régionaux ancrés sur une problématique
millénaire dans le cas des Touareg, séculaire dans celui des Peul. Le manque de
culture des dirigeants français leur a interdit de le voir. D’où l’impasse
actuelle. Ils auraient pourtant pu méditer ce qu’écrivait en 1953 le Gouverneur
général de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera
son compte »…
Or, pour les dirigeants français, la question ethnique est secondaire ou même artificielle. La
« spécialiste » qui m’avait succédé à l’EMS de Saint-Cyr Coëtquidan
après que j’en fus écarté, ne craignait ainsi pas de dire et d’écrire que
l’approche ethnique est une « c…. ». Avec une telle formation hors
sol, nos futurs chefs de section se virent donc contraints de préparer leur
projection dans la BSS avec la lecture clandestine de mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours, un ouvrage précisément
construit à partir des cours que je donnais à l’Ecole de Guerre et à l’EMS
avant mon éviction…
2) En Libye où la question est d’abord
tribale -et non ethnique-, et où la guerre insensée inspirée par BHL a abouti à
l’éclatement des confédérations tribales, donc à l’anarchie, j’explique depuis
le début que la solution passe par la
reconstruction du système politico-tribal jadis édifié par le colonel Kadhafi. Je n’ai également jamais cessé de
soutenir que le seul à pouvoir le reconstituer est Seif al-Islam Kadhafi, son
fils. Pour une raison simple : par son père, il fait partie des alliances
tribales de Tripolitaine, et par sa mère, de celles de Cyrénaïque. A travers
lui, peut donc renaître l’engrenage tribal sur lequel repose toute la vie
politique du pays. Tout le reste n’est qu’artificiel placage politique
européo-centré.
Selon certaines sources, Seif al-Islam
Kadhafi, soutenu par le Conseil des tribus, envisage de se porter candidat aux
prochaines élections. Où et quand pourrait-il annoncer sa candidature ? Depuis
la Libye, ou depuis un pays du Maghreb ?
lundi 1 novembre 2021
L'Afrique Réelle n°143 - Novembre 2021
Sommaire
Algérie :
- Emmanuel Macron a-t-il eu raison de s’interroger sur l’existence de la nation algérienne avant 1830?
- A la recherche du fantôme de la « Nation » algérienne
Dossier : Par refus de voir la réalité ethnique, la France a été poussée hors du Mali
- L’islamisme n’est pas la cause profonde de la guerre
- La guerre du Mali a débuté en 1963
- Les 8 principales erreurs politiques françaises
Editorial de Bernard Lugan
Parenthèse au milieu d’une longue et insupportable litanie de repentance, Emmanuel Macron a jeté un gros pavé dans la mare des relations entre Paris et Alger. En s’interrogeant sur l’existence de la « nation algérienne » avant la conquête française de 1830, il a en effet frappé au cœur la fausse histoire de l’Algérie. Cette histoire reconstruite sur laquelle repose la « légitimité » des profiteurs de l’indépendance (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit) qui, depuis 1962, mettent le pays en coupe réglée après avoir dilapidé l’incomparable héritage laissé par la France.
Le président Macron n’est d’ailleurs pas le premier à poser la question de la réalité historique de l’Algérie. Ainsi Fehrat Abbas, le futur premier chef d’Etat algérien en 1962 qui avait déclaré au mois de février 1936 dans l’Entente franco-musulmane :
« L’Algérie en tant que Patrie est un mythe. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’Histoire ; j’ai interrogé les morts et les vivants ; j’ai visité les cimetières : personne ne m’en a parlé. »
Dans sa conférence de presse du 16 septembre 1959, le général De Gaulle disait la même chose :
« Depuis que le monde est le monde, il n’y a jamais eu d’unité, ni, à plus forte raison, de souveraineté algérienne. Carthaginois, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes syriens, Arabes de Cordoue, Turcs, Français, ont tour à tour pénétré le pays, sans qu’il y ait eu, à aucun moment, sous aucune forme, un Etat algérien ».
Au Mali, pourquoi, dix ans après avoir été applaudie, lors du déclenchement de l’Opération Serval, la France y est-elle désormais détestée ? Pourquoi une aide salvatrice dans laquelle elle a laissé 52 de ses meilleurs enfants et des dizaines de mutilés, s’est-elle transformée en entreprise « néo-coloniale » aux yeux des Maliens ? Pourquoi les dizaines de milliers de déserteurs maliens installés dans la région parisienne et qui laissent les militaires français se battre à leur place osent-ils critiquer la France ? Pourquoi un tel retournement de situation ? Pourquoi un tel échec politique ?
La réponse est pourtant claire : par refus idéologique et dogmatique de prise en compte du réel ethnique au profit des éternelles nuées démocratiques. Si les dirigeants français avaient eu un minimum de culture, ils auraient pu méditer cette phrase écrite dans le rapport de 1953 du Gouverneur général de l’AOF, précisément au sujet des pays du Sahel :
« Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ».
Tout est dit dans cette phrase qui explique en quelques mots l’échec actuel de la France dont les dirigeants n’ont pas vu que nous n’étions pas face à une guerre religieuse, mais face à une guerre ethno-raciale millénaire dans laquelle les islamistes se sont insérés. Comme je ne cesse de le dire depuis le début de la guerre, dans toute la BSS, l’islamisme n’est en réalité que la surinfection d’une plaie ethnique historique. Mais encore faut-il ne pas refuser de le voir. Et là encore je dois renvoyer à mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours dans lequel cette problématique millénaire est longuement expliquée.
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