jeudi 31 janvier 2013
Bernard Lugan sur Radio Courtoisie (29/01/13)
Partie 1 : Guerre au Mali
Partie 2 : Mythes et manipulations de l'histoire africaine
vendredi 25 janvier 2013
Mali : le nuage islamiste ne masque plus le réel ethnique

Le « terrorisme islamique » qu’il convient évidemment
d’éradiquer a trop longtemps masqué la vraie question, celle des relations
entre nordistes et sudistes, pas seulement au Mali, mais dans tout le Sahel. Or,
deux semaines après le début de l’intervention française, les islamistes paraissant
s’être dilués dans les sables du désert, la réalité malienne a réapparu au
grand jour. Elle tient en trois
points :
1) Nous ne sommes pas face à une guerre de religion.
2) Nous sommes en présence d’un conflit ethnique et même racial ancré
dans la nuit des temps.
3) Avec opportunisme, les islamistes ont profité du soulèvement touareg
du mois de janvier 2012 pour s’insérer dans le jeu politique local qui leur est
fondamentalement hostile.
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dimanche 20 janvier 2013
La France peut-elle, à elle seule, tenir le « Sahélistan » ?

Ce n’est pas le seul Mali qui doit être
sécurisé, mais tout le Sahel, ce rift
racial s’étendant sur dix pays et
sur lequel ont été plaqués des Etats associant artificiellement des Nord
« blancs » et des Sud noirs.
L’Europe feint de ne pas voir ce qui s’y passe
cependant que les Etats-Unis observent la situation de loin. Le 18 janvier Léon Panetta secrétaire américain
à la Défense a ainsi déclaré que « les opérations de sécurité au Mali
incombent aux puissances régionales ». Quant à l’ « aide »
à l’armée française, parlons-en, puisque Washington va en effet louer à la France ces avions gros porteurs
qui lui font régulièrement défaut. Léon Panetta a bien pris soin de préciser,
au cas où il n’aurait pas été compris, que le « gouvernement français
remboursera aux Etats-Unis les frais entraînés par ce soutien aérien». François
Hollande doit se dire qu’il est réconfortant de pouvoir compter sur de « solides »
alliés…
Quant aux pays africains, pourtant les premiers concernés, ils ne se
bousculent pas. De plus, les contingents que certains finiront tout de même par
envoyer et qui seront équipés par la France, ont une valeur militaire
« inégale ».
Dans ces conditions, et comme la France ne peut, à elle seule, s’engager
dans une opération de « pacification » du sahélistan, que convient-il
donc de faire et surtout, de ne pas faire ?
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jeudi 17 janvier 2013
Mali-Algérie : point de situation et éléments de réflexion

L’intervention française au Mali conduit à quatre grandes
réflexions :
1) Compte tenu des réalités frontalières, l’action de la France ne peut réussir
que si l’Algérie la soutient. Or, la prise d’otages d’In Amenas, site
stratégique hautement protégé, montre soit qu’Alger ne contrôle pas son
territoire, soit que les islamistes ont des complicités au plus haut niveau de
l’appareil sécuritaire d’Etat. Dans les deux cas, les conséquences pour
l’opération Serval sont de la plus haute importance.
2) Nous payons aujourd’hui au prix fort la politique de désengagement initiée sous Jacques Chirac puis amplifiée
sous Nicolas Sarkozy à savoir, fermeture de bases et abandon de ces
irremplaçables implantations qui étaient nos yeux et nos oreilles.
3) La place laissée libre par la France fut prise par les Etats-Unis qui investirent de
gros moyens, notamment au Mali. Ignorant la tectonique ethno-raciale sahélienne,
ils y formèrent des cadres qui désertèrent au mois de janvier 2012 et contre
lesquels nos soldats sont aujourd’hui engagés.
4) Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des
irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils
ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les
jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui
utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles
furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL.
Ceci étant, quelle est la réalité de la situation ?
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lundi 14 janvier 2013
L’intervention française au Mali : évidemment oui, mais après ?
Maintenant qu’il est possible d’évoquer l’opération Serval sans risquer de nuire à son bon déroulement, trois questions doivent être posées :
1) Quel était le but des islamistes quand ils lancèrent vers le Sud une
attaque suicidaire au moyen de colonnes de véhicules, véritables cibles pour les
hélicoptères et les avions français ?
2) Pourquoi l’Algérie, jusque là opposée à toute intervention de Paris,
a-t-elle subitement changé d’avis et autorisé le survol de son territoire par
l’aviation française ?
3) Que peut-il désormais se passer ?
Avant toutes choses, il importe de bien voir que la situation malienne,
somme toutes « sous contrôle », cache l’incendie qui est actuellement
en train de se développer dans la zone péri Tchadique. Le chaos en retour se
fait en effet sentir dans tout le sud de la Libye, cependant que la contagion
n’est plus qu’une question de temps au Tchad et au Darfour avec le risque de
voir un continuum fondamentaliste s’établir avec les islamistes de Boko Haram
du nord Nigeria.
Or, l’exemple du Mali devrait faire réfléchir. Ne perdons en effet pas
de vue que ce fut l’addition de non décisions qui permit à un incendie au
départ limité et pouvant être rapidement éteint au moyen d’une opération
« discrète » de devenir un foyer régional de déstabilisation.
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dimanche 13 janvier 2013
L'Afrique Réelle N°37 - Janvier 2013
Sommaire :
Actualité :
Le Sahel plaque tournante du trafic de
cocaïne
Débat :
Colonisation : la bataille des
mémoires
Dossier : La Tunisie deux ans après la
« révolution du jasmin »
- Habib Bourguiba et la tentative
d’occidentalisation de la
Tunisie (1956-1987)
- Ben Ali et la mutation de la Tunisie
(1987-2011)
- Bilan économique de la « révolution du
jasmin »
- Le retour en force de
l’islamisme
Editorial de Bernard Lugan :
En Tunisie comme en Egypte, l’islam politique proposé par les Frères musulmans s’est brisé sur la réalité. Dans les deux pays, l’influence de la confrérie est actuellement sur le recul, d’où le durcissement de ses partisans qui sentent que la situation leur échappe.
Le dossier central de ce premier numéro de l’année 2013 est consacré à la Tunisie où, deux ans après l’euphorie révolutionnaire la désillusion l’emporte désormais. Un peu plus d’un an après le départ du président Ben Ali, un sondage nous apprenait ainsi que 64,6% des Tunisiens qualifiaient la situation de mauvaise (36,3% ou de très mauvaise 28,3%), contre 35,4% qui la considéraient comme bonne, près de 42% des Tunisiens estimant qu’ils vivaient mieux sous Ben Ali (Jeune Afrique 25 mars 2012). La situation sociale ne cesse en effet d’empirer et l’anarchie s’installe. Le 17 décembre le chef de l’Etat, le président Moncef Marzouki et le président du Parlement, Mustapha Ben Jaafar furent conspués à Sidi Bouzid alors qu’ils étaient venus y commémorer le deuxième anniversaire du début de la révolution. Leur cortège ayant reçu des jets de pierre, les deux hommes durent être évacués par les forces de l’ordre. Quant aux islamistes, clairement montrés du doigt pour leur incompétence politique, tous leurs efforts portent désormais sur le projet de constitution qu’ils veulent faire adopter pour changer en profondeur la société tunisienne. Dans les mois qui viennent, les deux camps vont se mobiliser, d’où d’inévitables incidents à attendre.
Le même phénomène se déroule en Egypte où la nouvelle constitution islamique adoptée par 64% des votants, mais avec 67,1% d’abstention (!!!), montre là encore la désaffection pour les Frères musulmans. Les élections législatives qui se tiendront en 2013 permettront de voir si cette tendance se confirme. Dans l’immédiat, les islamistes veulent profiter de leur toute petite victoire pour museler l’opposition, des poursuites pour complot ayant été demandées par le nouveau procureur général lié à la confrérie islamiste.
Au Mali, l’expédition militaire de la CEDEAO est constamment repoussée mais son voyage à Alger aura permis à François Hollande de comprendre que ceux qui le pressent de soutenir les Touareg ne sont pas des nostalgiques de la colonisation puisque les Algériens défendent la même politique...
Durant les mois qui viennent, la déstabilisation sahélienne va s’étendre vers l’est, à la région nigéro-tchadienne où de très graves évènements sont à la veille de se produire et sur lesquels je reviendrai dans un prochain numéro.
Le Tchad va ainsi se trouver menacé sur toutes ses frontières. C’est notamment pour cette raison qu’il importe de suivre avec attention la situation en Centrafrique (voir mes communiqués du 26 décembre et du 1er janvier).
Dans son discours d’Alger, François Hollande est allé très loin sur le chemin de l’auto-flagellation, ne reconnaissant de torts qu’à la France et passant sous silence le sort des pieds-noirs et des Harkis. Avant d’aller à Canossa, il lui aurait été utile de méditer cette forte phrase du maréchal Lyautey :
« Il n’y a pas de pire erreur que de s’imaginer, parce qu’on hurlera avec les loups et bêlera avec les moutons, qu’on satisfera l’opinion et se rendra populaire » (Hubert Lyautey, Paroles d’action, 1927.)
vendredi 11 janvier 2013
En cherchant à manipuler le juge Trévidic, les relais français du régime de Kigali se sont une fois encore « pris les pieds dans le tapis ».
Chargé d’enquêter
sur l’attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Habyrarimana, acte
déclencheur du génocide du Rwanda, le juge Trévidic qui a « hérité »
de l’instruction menée par le juge Bruguière, est régulièrement l’objet de
tentatives de manipulation de la part du pouvoir rwandais.
Le but de Kigali
est clair : embrouiller le dossier afin d’obtenir un non-lieu avant le 20°
anniversaire du début du génocide. C’est pourquoi, périodiquement, ses relais
de presse français lancent des pseudo « révélations »[1] :
- Hier, ce fut l’ « affaire
des missiles Mistral » quand Madame Malagardis publia dans Libération
un dossier sur trois pages dont celle de couverture, présentant comme une
révélation bouleversant ce que l’on connaissait du dossier, un document auparavant longuement étudié, analysé, critiqué et qui
avait été écarté par le TPIR en raison de son inconsistance… Mais Madame
Malagardis ignore les travaux de ce tribunal international qui siège pourtant depuis
1996…
Dans cette affaire, le juge Trévidic
n’était pas cité, sinon comme destinataire de cet insolite document dont il
était sous-entendu qu’il aurait bien évidement à cœur d’en tirer les
conclusions souhaitées par Kigali. Il a été rendu compte en détail de cette
affaire dans le numéro 31 de juillet 2012
d’Afrique Réelle.
- Aujourd’hui, avec le « certificat
du genre de mort » ( !!!) d’un gendarme français assassiné par le
FPR, c’est à une nouvelle tentative de manipulation que nous assistons et cela,
curieusement peu avant que la
chambre de l’instruction du TGI de Paris ait à trancher une importante requête
des parties civiles qui embarrasse sérieusement Kigali. Le régime rwandais se
devait donc de mener à nouveau une action médiatique puisque son habitude est de
mettre les juges français sous la pression des media avant chaque échéance
cruciale du dossier.
Madame Malagardis est donc de nouveau à la manœuvre, toujours avec Libération comme support. Mais
cette fois, la journaliste qui semble avoir quelques lacunes en matière
juridique, a mis le juge Trévidic dans une situation bien embarrassante. La
journaliste a en effet osé écrire ces lignes proprement ahurissantes : « Dans un compte rendu, reprenant
l’essentiel du procès-verbal et que Libération
a pu consulter à Kigali, le juge Trévidic aurait jugé ces faits «gravissimes» et de nature à
réorienter sa propre enquête sur l’attentat, en s’interrogeant sur l’attitude
de Paris lors de ce moment clé de l’histoire du pays, basculant aussitôt après
l’attentat dans un génocide. ».
Madame Malagardis soutient donc que « Kigali », où vivent ceux
que la justice française soupçonne d’avoir assassiné le président Habyarimana
et qu’elle a mis en examen, aurait reçu de Paris un document dont les parties
civiles n’ont pas eu connaissance, ce qui constituerait une inacceptable et
incroyable rupture d’égalité entre les parties.
Ce faisant, elle a condamné le juge Trévidic à opposer rapidement un
démenti formel à ces allégations, faute de quoi les parties civiles seraient
fondées à engager contre lui une procédure de prise à partie.
Une affaire à suivre…
Bernard Lugan
11/01/13
Bernard Lugan
11/01/13
[1] Pour l’état des connaissances concernant le génocide du Rwanda, voir
le chapitre XV de mon livre Mythes et
manipulations de l’Histoire africaine intitulé « La France serait-elle
complice du génocide du Rwanda ? ». En commande ici.
jeudi 3 janvier 2013
Mythes et manipulations de l'histoire africaine
Mythes et manipulations de l'histoire africaine, mensonges et repentance
Présentation de l'ouvrage :
L'indispensable outil de réfutation des mythes qui alimentent la repentance.
Depuis un quart de siècle les connaissances que nous avons du passé de l’Afrique et de l’histoire coloniale ont fait de tels progrès que la plupart des dogmes sur lesquels reposait la culture dominante ont été renversés. Cependant, le monde médiatique et la classe politique demeurent enfermés dans leurs certitudes d’hier et dans un état des connaissances obsolète : postulat de la richesse de l’Europe fondée sur l’exploitation de ses colonies ; idée que la France devrait des réparations à l’Algérie alors qu’elle s’y est ruinée durant 130 ans ; affirmation de la seule culpabilité européenne dans le domaine de la traite des Noirs quand la réalité est qu’une partie de l’Afrique a vendu l’autre aux traitants ; croyance selon laquelle, en Afrique du Sud, les Noirs sont partout chez eux alors que, sur 1/3 du pays, les Blancs ont l’antériorité de la présence ; manipulation concernant le prétendu massacre d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961 etc. Le but de ce livre enrichi de nombreuses cartes en couleur, est de rendre accessible au plus large public le résultat de ces travaux universitaires novateurs qui réduisent à néant les 15 principaux mythes et mensonges qui nourrissent l’idéologie de la repentance.
Depuis un quart de siècle les connaissances que nous avons du passé de l’Afrique et de l’histoire coloniale ont fait de tels progrès que la plupart des dogmes sur lesquels reposait la culture dominante ont été renversés. Cependant, le monde médiatique et la classe politique demeurent enfermés dans leurs certitudes d’hier et dans un état des connaissances obsolète : postulat de la richesse de l’Europe fondée sur l’exploitation de ses colonies ; idée que la France devrait des réparations à l’Algérie alors qu’elle s’y est ruinée durant 130 ans ; affirmation de la seule culpabilité européenne dans le domaine de la traite des Noirs quand la réalité est qu’une partie de l’Afrique a vendu l’autre aux traitants ; croyance selon laquelle, en Afrique du Sud, les Noirs sont partout chez eux alors que, sur 1/3 du pays, les Blancs ont l’antériorité de la présence ; manipulation concernant le prétendu massacre d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961 etc. Le but de ce livre enrichi de nombreuses cartes en couleur, est de rendre accessible au plus large public le résultat de ces travaux universitaires novateurs qui réduisent à néant les 15 principaux mythes et mensonges qui nourrissent l’idéologie de la repentance.
Table des matières :
Chapitre I – Nos ancêtres étaient-ils Africains ?
Chapitre II – Le « réchauffement climatique » est-il une menace pour l’Afrique ?
Chapitre III – Les anciens Égyptiens étaient-ils des Noirs ?
Chapitre IV – La Grèce est-elle fille de l’Égypte ?
Chapitre V – Le Maghreb est-il arabe ?
Chapitre VI – Les ethnies africaines ont-elles été inventées par les Blancs ?
Chapitre VII – La Traite négrière fut-elle une « invention diabolique » de l’Europe ?
Chapitre VIII – Les Noirs sont-ils les premiers habitants de l’Afrique du Sud ?
Chapitre IX – La colonisation est-elle de droite et l’anticolonialisme de gauche ?
Chapitre X – L’Empire colonial a-t-il enrichi la France ?
Chapitre XI – L’Algérie fut-elle un boulet pour la France ?
Chapitre XII – Les Algériens se sont-ils unanimement dressés contre la France entre 1954 et 1962 ?
Chapitre XIII – Apartheid mérite-t-il d’être devenu un « mot-prison » ?
Chapitre XIV – Y eut-il un massacre d’Algériens le 17 octobre 1961 à Paris ?
Chapitre XV – La France serait-elle complice du génocide du Rwanda ?
IMPORTANT : Ce livre édité par l'Afrique Réelle n'est pas disponible dans les librairies ou les sites de commandes en ligne. Seule l'Afrique Réelle le distribue.
Prix : 21€
Frais de livraison (Colissimo suivi) :
- 7€ pour la France métropolitaine
- 11€ pour l'Europe
- 25€ pour le reste du monde
Pour le commander, 2 possibilités :
1) Par carte bleue ou Paypal :
mardi 1 janvier 2013
Centrafrique : la non intervention française peut-elle déboucher sur le chaos ?

En Centrafrique où villes et bourgades tombent aux mains d’un curieux
mouvement baptisé Seleka (coalition
en langue sango), les médias parlent de « blitzkrieg » quand il ne
s’agit que d’une razzia lancée par deux ou trois centaines d’hommes. Après
avoir écumé le pays depuis des années, ces coupeurs de route tentent
aujourd’hui de marcher sur Bangui défendue par trois ou quatre centaines de
militaires gbaya en déroute. Nous sommes donc en présence d’une de ces
nouvelles péripéties ethno-picrocholines
caractérisant l’histoire de ce non-Etat qu’est la RCA.
Ces évènements doivent cependant être suivis avec une grande attention car
il serait irresponsable de laisser se créer un nouveau foyer de déstabilisation
au sud du Tchad au moment où nous assistons au déplacement de la tension
sahélienne vers la zone tchado-nigériane.
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