Eugène Ney Terreblanche est le 1148 ème fermier assassiné en Afrique du Sud depuis l’accession au pouvoir de l’ANC au mois d’avril 1994. A titre de comparaison :
- Dans les années 1950, au Kenya pendant la guerre des Mau-Mau, une douzaine de fermiers blancs furent tués.
- Pendant la guerre de Rhodésie, en 15 ans, 270 fermiers blancs furent assassinés.
- En Afrique du Sud, entre 1970 et 1994, en 24 ans, alors que l’ANC était « en guerre » contre le régime blanc, une soixantaine de fermiers blancs furent tués.
Ces 1148 meurtres commis dans un pays officiellement en paix traduisent les profondes tensions raciales caractérisant l’Afrique du Sud et que ne parvient plus à gommer l’image d’Epinal de la « Nation arc-en ciel ».
La rupture de la tectonique raciale sud-africaine a bien été illustrée par l'ancien leader du groupe parlementaire ANC, M.Tony Yengeni qui déclarait en 2001 : "Chaque chose que les Blancs possèdent, ils l'ont volée aux Noirs". Au mois de décembre 2002, la commission sud-africaine des Droits de l'Homme, organisme officiel, affirmait pour sa part que le slogan "Kill the Boer, kill the Farmer" n'était pas un discours de haine mais "un discours indésirable n'incitant pas à la violence et à la guerre ". Forte de cet assentiment, la Youth League de l’ANC a fait de « Kill the Boer » son chant de ralliement. Il semblerait que ses militants l’aient entendu.
La violence ne touche cependant pas que les Blancs. Depuis 1994, la « Nouvelle Afrique du Sud » est ainsi livrée à la loi de la jungle et plus de cinquante meurtres y sont commis quotidiennement.
Bernard Lugan
05/04/2010
- Dans les années 1950, au Kenya pendant la guerre des Mau-Mau, une douzaine de fermiers blancs furent tués.
- Pendant la guerre de Rhodésie, en 15 ans, 270 fermiers blancs furent assassinés.
- En Afrique du Sud, entre 1970 et 1994, en 24 ans, alors que l’ANC était « en guerre » contre le régime blanc, une soixantaine de fermiers blancs furent tués.
Ces 1148 meurtres commis dans un pays officiellement en paix traduisent les profondes tensions raciales caractérisant l’Afrique du Sud et que ne parvient plus à gommer l’image d’Epinal de la « Nation arc-en ciel ».
La rupture de la tectonique raciale sud-africaine a bien été illustrée par l'ancien leader du groupe parlementaire ANC, M.Tony Yengeni qui déclarait en 2001 : "Chaque chose que les Blancs possèdent, ils l'ont volée aux Noirs". Au mois de décembre 2002, la commission sud-africaine des Droits de l'Homme, organisme officiel, affirmait pour sa part que le slogan "Kill the Boer, kill the Farmer" n'était pas un discours de haine mais "un discours indésirable n'incitant pas à la violence et à la guerre ". Forte de cet assentiment, la Youth League de l’ANC a fait de « Kill the Boer » son chant de ralliement. Il semblerait que ses militants l’aient entendu.
La violence ne touche cependant pas que les Blancs. Depuis 1994, la « Nouvelle Afrique du Sud » est ainsi livrée à la loi de la jungle et plus de cinquante meurtres y sont commis quotidiennement.
Bernard Lugan
05/04/2010