- Dans les années 1950, au Kenya pendant la guerre des Mau-Mau, une douzaine de fermiers blancs furent tués.
- Pendant la guerre de Rhodésie, en 15 ans, 270 fermiers blancs furent assassinés.
- En Afrique du Sud, entre 1970 et 1994, en 24 ans, alors que l’ANC était « en guerre » contre le régime blanc, une soixantaine de fermiers blancs furent tués.
Ces 1148 meurtres commis dans un pays officiellement en paix traduisent les profondes tensions raciales caractérisant l’Afrique du Sud et que ne parvient plus à gommer l’image d’Epinal de la « Nation arc-en ciel ».
La rupture de la tectonique raciale sud-africaine a bien été illustrée par l'ancien leader du groupe parlementaire ANC, M.Tony Yengeni qui déclarait en 2001 : "Chaque chose que les Blancs possèdent, ils l'ont volée aux Noirs". Au mois de décembre 2002, la commission sud-africaine des Droits de l'Homme, organisme officiel, affirmait pour sa part que le slogan "Kill the Boer, kill the Farmer" n'était pas un discours de haine mais "un discours indésirable n'incitant pas à la violence et à la guerre ". Forte de cet assentiment, la Youth League de l’ANC a fait de « Kill the Boer » son chant de ralliement. Il semblerait que ses militants l’aient entendu.
La violence ne touche cependant pas que les Blancs. Depuis 1994, la « Nouvelle Afrique du Sud » est ainsi livrée à la loi de la jungle et plus de cinquante meurtres y sont commis quotidiennement.
Bernard Lugan
05/04/2010
Intéressante réaction sur la mort de cet homme:
RépondreSupprimerhttp://algerienouvelle.blogspot.com/2010/04/un-geant-nous-quittes.html
C'est marrant, même les vieux noirs d'afrique du sud veulent retourner à l'ancien temps, où les blancs dirigeaient...
RépondreSupprimerPlein de commentaires ici :
RépondreSupprimerhttp://www.fdesouche.com/articles/107609/comment-page-1#comments
(certains trouvent vos chiffres de morts peu à jour, aussi la chanson Kill the boer a été déclaré anticonstitutionnelle...)
La solution serait une autonomie ou un état blanc ( orange ) !
RépondreSupprimerL'Afrique du Sud est un bien mauvais exemple. Merci à Bernard Lugan de nous informer avec objectivité.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerPourquoi ne pas parler dans votre commentaires que Eugène NEY-TERREBLANCHE, est de par ses ancêtres Huguenots, un descendant de Français de Souche ?
Etant moi même protestant, j'ai en ma possession votre livre "Huguenots et Français, ils ont fait l'Afrique du Sud" que j'ai trouvé excellent. Je suis vos publications depuis ce jour, continuez vous êtes une voix libre en Histoire. JP de Nîmes.
Monsieur LUGAN, merci beaucoup de ces infirmations qui tranchent avec le politiquement correct à vomir qui sévit dans les media.
RépondreSupprimerPourriez-vous nous dire ce que vous pensez de ce pauvre pays à la dérive qu'est Madagascar et que vous connaissez bien je crois.
Bonne continuation et longue vie à votre blog que je consulte chaque semaine.
Bien cordialement.
X KERVELLA
The Economist de Londres donne près de 3000 fermiers (et membres de leur famille) tués, édition du 3-9 avril, page 49 dans l'encadré consacré à la chanson « Tuez le Boer ».
RépondreSupprimerAutre article intéressant, page 48, sur la faillite de la politique de discrimination positive (BEE + AA).
Une réaction étonnante:
RépondreSupprimerhttp://algerienouvelle.blogspot.com/2010/04/un-geant-nous-quittes.html
Bonjour
RépondreSupprimerDe retour d’Afrique du Sud après une foire d’empoigne pas possible pour trouver un avion…
Pour ceux qui ne connaissent pas ce pays: très développé, moderne, infrastructures ( routes, autoroutes, electricité..) de qualité, même aux confins du pays.
Style « global » ( services, architecture, organisation, services..); clairement anglo saxon, on peut se croire aux US.
Contraste évident : cohabitation du premier monde et du tiers monde.
Problème: la « vieille afrique » et ses mentalités néolithiques est bien présente ( puissance du chef, corruption en augmentation, tribalisme- clientelisme, corruption de la classe politique surtout « noire », corruption massive des fonctionnaires dont le coup de tampon peut multiplier par 2 ou 3 la valeur d’un bien immobilier)
Business: possibilités +++ mais avec ce mélange de rigueur anglosaxonne et nordique, et de « magouilles » approximatives.
L’argent est cher, taux proches de 10%, afin d’éviter la surchauffe..
Principe global: l’état installe des infrastructures, « laisse faire et laisse aller » le privé, et récupère ses investissements via impôts et taxes.
Au nom de l’affirmative action, on se retrouve avec des policiers charmants et quasiment illettrés.
Problème agraire: au nom du « land claim », le gouvernement peut prendre une option d’expropriation sur des propriétés agricoles tenues par des blancs, rachetées au moins pour l’instant au prix du marché, puis redistribuées aux noirs pauvres de la campagne qui on déposé le « land claim »; résultat global: de florissantes propriétés ne produisent plus rien de significatif au bout d’un an ( le gouvernement propose alors au blanc exproprié de revenir comme « manager », pour réorganiser tout ça !): la gestion « socialiste- collectiviste de la terre, au nom de promesses trop belles, est un réel problème en Afrique du Sud, et, même au niveau du gouvernement, l’on sait que l’idéologie d’une part et la prospérité des terres d’autre part sont des termes totalement contradictoires…….mais ils sont beaucoup moins c.o.n.s que Mugabe, actuellement du moins.
Opposition ville – campagne très nette dans les mentalités.
Ai posé la question à un sudaf blanc:
– Is zouma as Mugabe ?
Reponse:
– No…not yet.
Juste deriere eugene sur la photo,ce ne serai pas un drapeau a nostalgie nazi,ci c est le cas ce ne serai plus la victime que l on voudrai nous faire croire,et oui apparament les temps on changer et l esclave ce rebif!
RépondreSupprimerJc . Nice