La situation sécuritaire du Mali se détériore chaque jour un peu plus : les
garnisons de l’impuissante armée malienne sont attaquées, des véhicules militaires
français sautent sur des mines, quant à la Minusma, elle est évanescente. Le
pays est en phase de parcellisation et même d’émiettement ethnique et tribal,
tant au nord qu’au sud. Régionalement, l’insécurité touche désormais le Niger et
le Burkina Faso, avec un glissement depuis la zone sahélienne vers la zone
soudanienne. Pour le moment le Tchad est encore un solide pivot mais le
Cameroun va entrer dans une période de turbulences provoquée par les futures
échéances électorales.
Légitimés
par le scrutin ethno-mathématique de 2013, les responsables politiques maliens
ont refusé de prendre véritablement en compte les revendications nordistes.
Rien d’étonnant à cela, car leurs ennemis sont moins les jihadistes que pourchassent
les forces françaises, que les "séparatistes" touareg. Ayant échoué à
faire reconnaître leurs revendications, ces derniers se sont divisés, ce qui
ajoute encore aux incertitudes. D’autant plus qu’ils reprochent désormais à la
France de les avoir trahis après qu’elle
les ait utilisés contre les jihadistes en échange de la promesse de son appui
politique auprès des autorités de Bamako.
Le
Mali étant donc plus que jamais à la veille de se défaire, et nos
« alliés » touareg commençant à se retourner, la situation de Barkhane risque donc de devenir
compliquée. C’est pourquoi il est temps de regarder la situation clairement en
face à travers trois grandes questions :
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les alliés de la france ne sont pas une seule ethnie du Mali mais plutôt tous les ethnie du Mali.
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