La guerre d'indépendance
algérienne se déroula également en métropole, y provoquant des milliers de
morts. Pour la période du 1° janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223
attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la
Seine, entre le 1° janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés
au FLN furent tués et 1726 autres blessés (Valat, 2007:27-28). Au total, de
janvier 1955 au 1° juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.
Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida alors de manifester. Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est encore trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré 300 manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300. (Voir :Lugan,B., (2017) « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire ». Chapitre IX du livre « Algérie l’Histoire à l’endroit ».
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