Prenant pour prétexte le coup d’Etat du
colonel Assimi Goïta au Mali, Emmanuel Macron a décidé de « transformer »,
en réalité il convient de lire « démonter » Barkhane[1].
Et pourtant, le coup de force de l’ancien commandant
des Forces spéciales maliennes était au contraire une chance pour la paix. Ayant
par ses fonctions une juste appréciation des réalités du terrain, ce Minianka, branche
minoritaire du grand ensemble sénoufo, n’a de contentieux historique, ni avec
les Touareg, ni avec les Peul, les deux peuples à l’origine du conflit[2].
Il pouvait donc ouvrir une discussion de paix en corrigeant quatre grandes erreurs
commises par les décideurs parisiens depuis 2020, erreurs qui ont interdit à
Barkhane de donner toute sa mesure.
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[1] Le bilan
de l’Opération Barkhane sera fait dans le numéro du mois de juillet de
l’Afrique Réelle.
[2] Voir à ce sujet mon livre Les guerres du Sahel, des origines à nos jours.
[2] Voir à ce sujet mon livre Les guerres du Sahel, des origines à nos jours.
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