jeudi 5 janvier 2017

Egypte, Libye et Maroc : le triple coup de maître de Vladimir Poutine

Le général Haftar au Kremlin le 27 novembre 2016
Analyse de Bernard Lugan

L’une des conséquences de l’intervention de Moscou en Syrie est l’ouverture à la marine russe d’un accès permanent à la Méditerranée. Le succès d’une telle politique dans laquelle les Tsar et l’URSS avaient échoué, nécessite la mise à disposition de points d’appui.
Celui de Syrie étant sécurisé et l’Egypte se rapprochant de plus en plus de la Russie, Vladimir Poutine regarde maintenant vers la Libye et le port en eau profonde de Tobrouk en Cyrénaïque. D’où son soutien au général Haftar.
Mais le président russe voit plus loin. En appuyant le Maroc dans la question du Sahara occidental, c’est désormais l’ouverture sur l’océan atlantique qu’il prépare. Une telle réussite laisse sans voix les « castrats » de Bruxelles et les « beaux merles » du Quai d’Orsay. Quant à l’Algérie, la voilà paralysée et mise hors-jeu en raison de son soutien-boulet au Polisario.
De la Crimée au Maroc, cette politique russe qui rebat les cartes de la géopolitique méditerranéenne, a été menée en sept étapes et en moins de trois ans.
Explications et développement :

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1 commentaire:

  1. M. Lugan,

    Votre article rencontre en beaucoup de points mon article de juin 2015 ci-dessous.

    http://lecolonel.net/la-russie-une-puissance-maritime-vers-une-intervention-en-libye/

    Salutations et merci pour votre travail toujours précis et juste.

    Maurice Duclos

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