Dimanche 24 mars, le président centrafricain Bozizé a quitté Bangui pour
la RDC et les rebelles du Seleka ont
pris la ville. Une razzia lancée par deux ou trois centaines de coupeurs de
route s’est donc transformée en une entreprise de conquête du pouvoir car, au
noyau centrafricain du mouvement, se sont agrégés des Tchadiens voulant abattre
le régime du président Déby et des Soudanais.
Si ces évènements avaient pour conséquence le rapatriement du contingent
tchadien qui combat aux côtés des forces françaises au Mali, on ne comprendrait
pas que Paris n’ait pas « anticipé ». La situation doit donc être
suivie avec une grande attention car il serait irresponsable de laisser se
créer un foyer de déstabilisation au sud du Tchad au moment où la contagion
sahélienne touche déjà le nord du Nigéria.
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