En
Algérie, où l’élection présidentielle aura lieu le 17 avril prochain, le
président Abdelaziz Bouteflika n’a pas encore fait savoir s’il allait briguer
un quatrième mandat. Cette question est cependant secondaire puisque, dans le
théâtre d’ombres qu’est l’Algérie, c’est l’armée qui fait les présidents ;
voilà pourquoi, comme durant la période de la Régence ottomane, c’est en
quelque sorte l’odjak[1] des janissaires
- lire les généraux- qui va choisir le
prochain dey -lire le président-,
qui sera son fondé de pouvoir.
A
l’heure actuelle, tout est suspendu, non pas tant à la décision du président
Bouteflika qui n’est plus en état de décider, qu’à la guerre, réelle ou
supposée, mais publiquement instrumentalisée, que se livrent - ou que se
livreraient - deux composantes de l’armée, à savoir le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) - la police
politique -, et l’état-major (EM) de l’Armée
nationale populaire (ANP).
Pourquoi
ce conflit qui devait être réglé en interne au sein de l’institution militaire a-t’il
été rendu public ? Sommes-nous en présence d’une véritable cassure au sein
de l’ANP ou bien de classiques intrigues de sérail alimentées par le clan
Bouteflika terrorisé à l’idée de devoir bientôt rendre des comptes ?
Explications
et développements :
Pour recevoir par courriel la suite de cette analyse, vous devez être abonné à l’Afrique Réelle.
Pour s'abonner, cliquer ici
[1] Mot turc servant à désigner la milice janissaire de la Régence d’Alger.
[1] Mot turc servant à désigner la milice janissaire de la Régence d’Alger.
L'Algérie reste une poudrière. Ce n'est pas pour soutenir le FNL loin de là mais il faut reconnaître que le pouvoir algérien, nous a évité un Afghanistan au porte de l'Europe ces 20 dernières années alors que nos politiques en ont créés un en Lybie en renversant Kadhafi. Ma conviction est que seul les armées Nord - africaines à commencer par l'Égypte peuvent nous permettre, à nous pauvres et stupides européens, d'échapper à une catastrophe immédiate. Cependant, à longtemps terme, nous serons touchés par cette catastrophe islamisque ou islamiste. Donc, conclusion, il nous faut soutenir Bouteflika même si il insulte la Franceva longueur de discours.
RépondreSupprimer