Trois
semaines après les dévastations subies par la France, tétanisés devant un réel
qu’ils niaient et qui a fini par leur
exploser au visage, les responsables politiques n’ont qu’un remède à proposer :
l’« ASSIMILATION ». Vieil avatar de l’utopie universaliste, cette
nuée ne permettra évidemment pas de transformer ceux qui « niquent la
France » en Français de cœur… Retour sur l’histoire. En
1937, le Manifeste du PPA (Parti populaire algérien) qualifiait l’assimilation
« d’utopie chimérique (car) nous ne serons jamais Français, ni par la
race, ni par la langue, ni par la religion ». En
1945, Edouard Herriot, grande conscience « humaniste » disait que l’ « assimilation »
ferait de la France « la colonie de ses colonies ». Le
général de Gaulle dont toute la classe politique française se réclame
aujourd’hui, considérait pour sa part l’« assimilation »
comme « un danger pour les Blancs, une arnaque pour les autres » dont
la conséquence ferait que « Colombey-les-Deux-Eglises (deviendrait)
Colombey-les-Deux-Mosquées ! » Durant
la période coloniale la France tenta une politique d’ « assimilation ».
Son postulat était que, grâce à la diffusion de la culture et de la langue
française, colonisés et colonisateurs coaguleraient au sein d’une même nation
sous les plis du drapeau tricolore…et pour la plus grande gloire de la
République française universelle… L’échec
fut à la hauteur de l’illusion. Cependant, aucune leçon n’en fut tirée puisque
la classe politique française parle de nouveau d’« assimilation ». Or : - Comment
« assimiler » une déferlante migratoire devenue majoritaire sur une
partie du territoire français et qui impose peu-à-peu ses normes vestimentaires,
alimentaires, culturelles, juridiques et religieuses sur l’ensemble du pays? - Comment
oser parler d’ « assimilation » quand, par
leurs déclarations irresponsables au sujet de la colonisation, François
Hollande et Emmanuel Macron ont humilié la France, ne donnant ainsi guère envie
aux « citoyens du monde » de s’y assimiler ? - Comment
imaginer que la solution est l’ « assimilation » quand la France
qui accueille, nourrit, habille, soigne, loge et éduque des millions
d’étrangers, est présentée comme une nation « génétiquement esclavagiste
et raciste » ? - Comment
les partisans de l’ « assimilation » vont-ils concrètement proposer
leur « martingale » à des groupes animés par un sentiment à la fois
revanchard et conquérant ? Notamment à Madame Houria Bouteldja qui ne
craint pas de dire que : « Notre
simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6)
africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de
l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac
des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions
d’éternité (…) ». - Comment
assimiler des francophobes assumés, dont Madame Hafsa Askar, vice-présidente du
syndicat étudiant UNEF, qui a osé dire le 15 avril 2019, jour de son
incendie : « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris, car je
m’en fiche de l’histoire de France…Wallah
…on s’en balek (traduction : on s’en bat les c…), objectivement,
c’est votre délire de petits blancs ». Une Hafsa Aksar
qui a également pu déclarer sans être immédiatement traduite devant les
tribunaux : - « On devrait gazer tout (sic) les blancs (resic)
cette sous race. - « Tout ce que j’ai à dire c’est les blancs (
sic) arrêtez de vous reproduire ». - « Non à la mixité avec les blancs (sic)» - « Je suis une extrémiste anti-blanc » - « Le monde serait bien mieux sans les blancs
(sic) » etc., - Comment
les héritiers des « Lumières » qui gouvernent la France en la
conduisant avec application sur les pentes de la disparition peuvent-ils parler
d’« assimilation » quand ceux qu’ils prétendent
« assimiler » rejettent leurs dogmes fondateurs, qu’il s’agisse des « valeurs
de la République », des « droits de l’homme », du « vivre
ensemble » ou de la « laïcité » ? La
vérité est que ceux qui croyaient aux chimères du sacro-saint laïcisme
républicain ne voient pas que leur idéologie est morte. Prisonniers de
l’immédiat, sans mémoire, sans culture et sans courage, ils ne voient pas qu’un
cycle s’achève et qu’un nouveau émerge dans le chaos. Aux
porteurs des forces créatrices de saisir cette opportunité historique pour
imposer un salutaire changement de paradigme. Autrement, les civilisations
étant mortelles, la population indigène,
celle qui a créé la France devra s’adapter au changement anthropologique
en cours. Donc accepter de ne plus être chez elle sur la terre de ses ancêtres… Comme
les Serbes au Kosovo… |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire