Le 29 mai, à l’initiative du
président Macron, et afin de tenter de réparer les terribles conséquences de la
guerre géopolitiquement injustifiable que le président Sarkozy déclara au
colonel Kadhafi, s’est tenu à Paris un
sommet sur la Libye. Cette initiative avait pour but d’en finir avec les
précédentes tentatives de paix dont aucune n’a abouti parce que, comme le
disait Albert Einstein « On ne peut pas résoudre un problème avec le même
mode de pensée que celui qui l’a généré ».
Or, s’écartant une fois de
plus du réel, ce sommet a persisté dans les deux principales erreurs du
passé :
1) Les tribus, seules vraies
forces politiques du pays en ont été écartées.
2) Alors que rien ne peut
être envisagé si, au préalable, les milices islamo-mafieuses qui se partagent
la Tripolitaine ne sont pas détruites, la seule solution proposée fut une fois
encore un agenda électoral. Autant dire
du vent… A supposer que des élections se tiennent en 2018 ou en 2019, elles ne
régleraient en effet pas davantage la question libyenne que celles du 7 juillet
2012 et du 20 février 2014. Tout simplement parce que la solution passe par la
reconstitution des alliances tribales disloquées par la guerre faite au colonel
Kadhafi[1] et non par des élections.
Explication :
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