Vendredi 15 novembre, à Tripoli, les miliciens originaires de la ville
de Misrata ont ouvert le feu sur une foule réclamant leur départ, faisant plusieurs
dizaines de morts et des centaines de blessés. A la suite de ce massacre,
les tireurs furent encerclés par les
milices rivales qui s’emparèrent de leur quartier général. Samedi 16 novembre,
ayant reçu des renforts ils tentaient de maintenir leurs positions.
Ces sanglants événements traduisent la lutte pour le pouvoir qui se
déroule en Libye depuis le renversement du colonel Kadhafi. Comme les Berbères
(berbérophones ou arabophones) disposent d’une milice solide, si les miliciens
de Misrata étaient chassés de Tripoli, ils constitueraient alors la principale
force de la capitale.
Clés d’explication d’une redistribution des cartes en cours :
Pour recevoir par courriel la suite de cette analyse, vous devez être abonné à l’Afrique Réelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire