mercredi 12 juillet 2017

Saïd Bouteflika a besoin du soutien de Paris pour succéder à son frère. Que propose-t-il pour l’obtenir ?

Avec le régime algérien, rien n’est simple et rien ne doit être pris au premier degré. Y compris ses folles exigences de repentance. Ainsi, le 5 juillet 2017, quand, à l’occasion de la fête nationale, sourd, muet et quasi paralysé,  le président Abdelaziz Bouteflika publie un message diffusé par l’agence officielle APS dans lequel « il » écrit : « Notre peuple exige (je souligne) toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France ».
Au-delà de cet exercice de style incantatoire, mécanique et convenu, passons à l’essentiel du message. Ceux qui tiennent la main du président Bouteflika s’y adressent plus aux Français qu’aux Algériens. Un paradoxe le jour de la fête nationale algérienne…. Après avoir insulté la France, voilà qu’ils y affichent une claire intention d’établir avec elle des rapports enfin apaisés à travers « un partenariat d’exception qui se doit d’être mutuellement bénéfique ».
« Mutuellement bénéfique » signifiant donnant-donnant, que demande donc le clan Bouteflika aux abois ? Tout simplement qu’Emmanuel Macron entérine la succession « à la cubaine » qu’il prépare, Saïd Bouteflika prenant alors la place de son frère Abdelaziz. En échange de cet aval français qui ouvrirait la voie à une reconnaissance internationale, les services algériens « aideraient » Paris dans un dossier malien de plus en plus pesant, mais dont ils connaissent intimement certains des principaux acteurs…

Explications :

La suite de cette analyse est réservée aux abonnés à l'Afrique Réelle. Pour la recevoir par courriel, vous devez être abonné. 

6 commentaires:

  1. Effectivement Iyad Ag Ghaly est l'homme d'Alger...les katibas d'AQMI sont dirigées par des algériens ex-GSPC (création des services algériens) qui se sont rebaptisés AQMI au moment (2007) ou la Sonatrach et donc le DRS découvre du pétrole au Nord-Mali, comme disait Desproges : étonnant non ?

    RépondreSupprimer
  2. C'est grâce à la France paradoxalement que le régime islamo-baathiste a pris le pouvoir en Algérie.
    Les Kabyles qui ont beaucoup souffert et qui ont fait d'énormes sacrifices en coûts humains pendant la guerre d'Algérie ont été honteusement dupés.
    La France doit reconnaître la désannexation de la Kabylie et reconnaître la légitimité politique du MAK.
    La seule chose qui compte pour le clan Bouteflika, c'est le clan Bouteflika.
    Ce clan islamo-baathiste en Algérie est à l'image du clan Assad en Syrie.
    En ce qui concerne le Mali, la France a refusé l'indépendance de l'Azawad. Ceci constitue une erreur monumentale dont les conséquences comme au Bataclan ou à Nice par exemple lors du 14 juillet ne sont qu'un sombre début.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le régime algérien est constitue en majorité de franco kabyle , ou sont les islamo arabe ???

      Supprimer
  3. La première de question, qu'il faut se poser, est-ce que c'est vrai?
    Si, Oui, je pense que les états Africains, n'ont pas encore compris que la souveraineté ne vient que du peuple.

    RépondreSupprimer
  4. La France devrait investir sur des relations saines avec les peuples plutôt qu'avec des aprentis dictateurs corrompus arabos-musulmans
    Pyromanes et dangereux pour la paix et la stabilité de même pour le progrès de la région

    RépondreSupprimer
  5. Le Sieur Bouteflika devrait plutôt dire merci à la France qui l'a mis au pouvoir et lui a permis de s'y maintenir malgré son état de décrépitude et la perte évidente de toutes ses facultés mentales. De plus il est né et a grandi à Oujda au Maroc le protectorat français, où il a été scolarisé au prestigieux lycée français inauguré par le général Lieutet lui-même. D'ailleurs qui pouvait prétendre y mettre les pieds si ce n'est le fils d'un français... certainement pas un indigène en tout cas. Le Sieur Bouteflika héros autoproclamé de la libération a passé toute la période de la guerre d'indépendance bien planqué, et il peut remercier l'armée française d'avoir décimer les vrais maquisards kabyles qui auraient mieux fait de ne jamais s'en mêler. Le Sieur Bouteflika président à vie d'une fausse démocratie, et même après la mort puisque sa photocopie est déjà prête à prendre le relais. Quelle honte, quelle imposture !

    RépondreSupprimer