En une semaine, dans une démarche de repentance
relevant de la pathologie masochiste, Emmanuel Macron a, et par deux fois, piétiné
l’histoire de France.
1) Au sujet d’Haïti, il a ainsi totalement passé sous
silence les horreurs du génocide de 1804, quand toutes les familles blanches de
la partie française de l’île de Saint-Domingue, à savoir plusieurs milliers
d’hommes, de femmes et d’enfants furent atrocement « liquidés ». Il
s’agit alors d’une véritable épuration raciale. Ayant décidé de vider le pays
de sa population blanche, Dessalines, pour lequel le président Macron n’a pas
de dithyrambe suffisamment fort, décida en effet de la faire massacrer selon un
plan de génocide notamment connu par le décret du 22 février 1804 ordonnant l’élimination
générale des Blancs, y compris les femmes et les enfants. Seules furent alors épargnées
les rares femmes blanches qui acceptèrent d’épouser des Noirs. Quant aux
autres, après avoir été violées, elles eurent la tête tranchée avant d’être
éviscérées… Un tel traitement mérite sans aucun doute que la France dédommage
Haïti comme a décidé de le faire Emmanuel Macron…
2) Lors de son récent voyage à Madagascar, allant
toujours plus loin dans l’exercice de la repentance, le président Macron a osé
parler de mettre en place les « conditions » du pardon » pour la
colonisation.
Or, l’exemple de Madagascar est particulièrement mal choisi. Mais encore faut-il pour cela avoir un minimum de culture historique (Voir à ce sujet mon livre Colonisation l’histoire à l’endroit, comment la France estdevenue la colonie de ses colonies.) ce qui, à l’évidence, sauf erreur ou omission, ne semble pas le cas pour l’actuel président de la République.
Or, l’exemple de Madagascar est particulièrement mal choisi. Mais encore faut-il pour cela avoir un minimum de culture historique (Voir à ce sujet mon livre Colonisation l’histoire à l’endroit, comment la France estdevenue la colonie de ses colonies.) ce qui, à l’évidence, sauf erreur ou omission, ne semble pas le cas pour l’actuel président de la République.
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Il ne s'agissait aucunement d'une épuration racial, mais plutôt de l'élimination d'ennemis de la jeune République, qui s'amusaient à répétez sans cesse que les soldats français reviendraient pour rétablir l'esclavage.
RépondreSupprimerDessalines n'éliminait pas les "blancs" comme vous voudriez le faire croire. Au contraire, les nombreux polonais qui sont passés dans le camp des enclaves pour combattre l'armée français reçurebt la nationality haïtienne, des terres, et leurs fils et filles sont encore présente en grand nombre partout sur le territories haïtien.
Si l'on veut parler des atrocités commission dans cette périodique, il y a de nombreux témoignages sur ce que faisaient les colons.
La reconnaissance de la cette de l'indépendance n'a rien à voir avec ce que vous racontez ici. L'armée français avant été vainqueur sur le champ de bataille, il est inconceivable qu'en plus du pillage de la colonies, les haïtiens furent constraints, sous la menace de bateau de guerres français, et faute d'appui diplomatique, de dédomager les colons.
Ne détournez pas les regards des gens sur un simple detail, en plus volontairement exagéré et maquillage, pour faire oublié l'extorsion de toute la production de la jeune république par votre pays.
Cette affaire d'Haiti symbolisée par la dette de 1825 ,mériterait d'être réétudiée sous un angle critique... Le remboursement s'est achevé en 1883, à quoi ont servi les emprunts faits aux financiers français par la suite ? A quoi ont servi les consolidation de cette dette dans les années 1870 ? Pendant des décennies cette histoire a servi de prétexte pour émettre sur le marché français de nouveaux emprunts afin de financer le train de vie hors norme de l'état haïtien de l'époque (je te dois encore 2 millions je t'en réemprunte 10 pour te rembourser et rembourser mes autres débiteurs). Je ne suis vraiment pas certain que la France ait tiré le moindre bénéfice de ces carambouillages... et maintenant on nous parle de repentance...
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