En reconnaissant la marocanité du Sahara occidental, le président Macron a déchainé la colère d’une Algérie qui, perdant tout sens de la mesure, menace désormais la France de représailles…
Quelles représailles d’ailleurs ?
1) Le gaz algérien représente en moyenne 8% de la consommation française.
2) Le pétrole algérien représente en moyenne 9% de la consommation française.
3) Le commerce de la France avec l’Algérie, est en moyenne de 12 milliards d’euros pour un commerce extérieur français global de 770 milliards d’euros, toujours en moyenne…
Pour la France, économiquement parlant, l’Algérie n’existe donc pas et, si « représailles » il devait y avoir, ce serait dans l’autre sens qu’elles pourraient s’exercer.
Notamment en ce qui concerne :
1) Les exorbitantes facilités de circulation offertes aux Algériens désirant venir en France, souvent pour s’y faire soigner.
2) Les colossaux libres transferts de fonds des Algériens vivant en France vers leur pays d’origine, soit par les canaux officiels, soit à travers les canaux « informels ».
3) Les IDE (Investissements directs étrangers) français en Algérie qui s’élèvent en moyenne à 2,4 milliards d’euros sur un total de 6 milliards d’euros, plaçant ainsi la France au troisième rang derrière les Etats-Unis et l’Italie, mais au premier rang hors hydrocarbures.
Plusieurs questions doivent donc être posées :
- Pourquoi la réaction épidermique et quasi hystérique d’une Algérie qui, depuis 1975 affirme pourtant contre l’évidence qu’elle n’est pas partie prenante dans la question du Sahara occidental, alors qu’elle fait tout pour empêcher le Maroc de récupérer une région immémorialement marocaine détachée par la colonisation ?
- Pourquoi la question du Sahara occidental est-elle « l’Alsace-Lorraine des Marocains » ?
- Pourquoi, après les Etats-Unis, l’Espagne et l’Allemagne, la France, comme une centaine d’autres pays, vient-elle de reconnaître la marocanité du Sahara occidental ?
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