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mardi 9 juillet 2019

Le réchauffement de l’Afrique n’est pas dû à l’homme


Mise au point  de Bernard Lugan
  
En Afrique, le  postulat du « réchauffement climatique global dû à l’homme » est contredit par cinq disciplines scientifiques majeures :

1) Les paléoclimatologues ont, en analysant les « carottes » obtenues lors de forages continentaux et marins, montré que, durant tout le Quaternaire, c’est-à-dire depuis 2,5 millions d’années, l’Afrique a connu des alternances de périodes froides et chaudes, sèches et humides. Les australopithèques et les premiers hominiens en seraient-ils responsables… ?

2) Les paléoenvironnementalistes ont mis en évidence les modifications de la végétation africaine résultant de ces changements climatiques intervenus en dehors de toute intervention humaine.

3) Les climatologues tropicalistes ont démontré que l’actuel  et réel réchauffement est un phénomène à la fois naturel - même si la suicidaire démographie africaine aggrave la désertification -, et de longue durée puisqu’il s’inscrit dans un cycle ayant débuté il y a  5 000 ans. Toujours sans responsabilité humaine.

4) Les archéologues nous apprennent que sur les quinze derniers millénaires, ce furent ces changements climatiques qui, du nord au sud et de l’est à l’ouest, conditionnèrent la mise en place des populations africaines.

5) Les historiens ont mis en évidence le synchronisme existant entre changements climatiques et grandes séquences de l’histoire du continent. (Ce thème du synchronisme constitue le cœur de mon livre « Les guerres du Sahel des origines à nos jours »).

Il a donc été démontré que, depuis des millions d’années, les changements climatiques africains se font selon des cycles naturels connus, décrits, analysés et indépendants des activités humaines.
Et pourtant, tels de nouveaux messies, les « ayatollahs verts » imposent leurs prophéties hallucinatoires à des populations frappées de panurgisme, cependant qu’ à travers un matraquage orwellien de plus en plus inquisitorial, ils tentent de réduire au silence les « hérétiques » ne croyant pas à leurs « révélations ».

Cette mise au point est destinée à fournir un argumentaire aux « sceptiques » à travers la mise en évidence des véritables raisons des changements climatiques africains.

Développements :

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8 commentaires:

  1. Bonjour Monsieur Lugan,
    Je ne comprends pas le sens de votre analyse. Que le continent Africain ne soit pas à l'origine du réchauffement climatique, très bien. Cependant, le climat ne connait pas de frontière. La majorité des activités humaines qui émettent du CO2 (en partie responsable du réchauffement) sont localisées plutôt au nord et ont un effet sur le monde entier. Vous n'êtes pas d'accord? Ensuite, n'oublions pas que certes la Terre a déjà connu des modifications du climat mais aujourd'hui nos sociétés sont très figées et le moindre changement peut dérégler tout le système et c'est en ça que l'accélération du changement climatique sera néfaste pour nos organisations économiques, sociales...

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    1. Beaucoup de scientifiques ne reconnaissent pas le rôle du CO2 dans le réchauffement. Il n'y a pas corrélation entre l'élévation du taux de CO2 et l'élévation des températures.

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    2. Peut-on avoir la source de cette affirmation ?
      Voici les miennes : https://agwobserver.wordpress.com/2009/09/25/papers-on-laboratory-measurements-of-co2-absorption-properties/ (Oui, on sait depuis 1989 que le climat se réchauffe, donc on a bien toutes les mesures nécessaires en 2009)

      Et ceci en mode plus compréhensible : https://leclimatchange.fr/questions-reponses/

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  2. Mise au point scientifique. Autres éléments.

    Je ne suis pas de ceux qui condamnent le scepticisme au bûcher.
    Cependant, j'ai un peu étudié la question climatique à travers mon passage par l'Océanologie.
    Il y a 2 aspects à verser au dossier climatique :
    1/ depuis 1973, les océanologues enregistrent un phénomène appelé par eux ''blanchiment corallien'' coral bleaching.
    Ce sont des espèces tropicales adamptées à des amplitudes thermiques et présentes depuis des millions d'années. Il semble que le seuil de tolérance soit franchi... et révèle un réchauffement climatique hors norme ( hypothèse depuis 1988).

    2/ Oui, il existe des changements climatiques terrestres et des cycles astronomiques expliquent cela. Nous sommes actuellement dans un changement climatique chaud ( c'est l'holocène : depuis -10 000). Or, la température monte encore et à grande vitesse . C'est cela qui pose problème.

    3/ Il existe , au delà des questions climatiques très difficiles à trancher scientifiquement, surtout compte tenu de l'influence entre l'Argent et la Recherche , un aspect assez simple à comprendre et qui ne demande pas de connaissance particulière : la diminution de la biodiversité et de la couverture par les écosystèmes naturels (forêts, récifs). cela est dû à l'humanité depuis l'holocène et s'aggrave ces 2 derniers siècles.

    Notamment les terres cultivées ont été détruites et remplacées par de nouvelles coupes forestières. cela est dû à l'homme; Donc, on ne peut évacuer le rôle de l'homme sur les écosystèmes.

    Cf. aussi la biomasse domestique ( élevage + humains : surpopulation) comme marqueur de la réflexion...

    En espérant avoir apporté des éléments de travail à vos spécialités africaines.

    EB.

    Cf. PDF : https://ericbasillais.files.wordpress.com/2018/06/climax1.pdf

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  3. Bonjour,
    Je ne connais pas l'Afrique, mais je connais ma région, la Normandie. A l'échelle de ma propre vie, et de celle de ma famille, parents et grands-parents, le fait que le climat se soit réchauffé de façon récente et brutale, est incontestable. Et nous n'avons eu besoin d'aucun scientifique pour en être certains.
    Par contre, là où j'ai eu besoin des scientifiques, c'est pour vérifier ce dont je me doutais un peu, à savoir qu'un changement de climat naturel est étalé dans le temps sur de longues périodes.

    Conclusion, s'il est aussi flagrant et violent à l'échelle d'une vie humaine, il est plus que probable que le changement actuel n'est pas que naturel.
    Et dans la mesure où la période que je regarde, depuis la jeunesse de mes grands-parents jusqu'à aujourd'hui, correspond également à une envolée sans précédent dans l'histoire d'émission de gaz à effet de serre, il ne me paraît pour le moins pas aberrant de soupçonner une corrélation.

    Conclusion finale, à mes yeux on peut être climato-sceptique de deux manières: soit en étant un urbain tellement déconnecté de ce qui reste de nature qu'on peut lui faire croire n'importe quoi. Soit en étant délibérément de mauvaise foi, pour des raisons aussi variées que la nature humaine.

    BP

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  4. Unknown à unknown. Le Co2 responsable ? C'est le gaz qui permet à la végétation de s'épanouir sauf erreur. Le problème c'est que la végétation disparaît au profit du bétonnage à tout va. Les hectares de terrains devenus routes, autoroutes ou immeubles sont-ils inclus dans les recherches de responsabilité ? Pourtant lorsque vient l'été nos villes deviennent des fours, des accumulateurs de chaleur, alors on utilise des clims qui produisent un peu plus de chaleur. Étonnant qu'on ne dise rien sur le sujet. Trop d'intérêts financiers en jeu ?

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  5. Tout au plus cela démontre que des changements climatiques ont déjà eu lieu par le passé (captain obvious). Mais je ne vois aucune raison d’en déduire que celui que nous vivons actuellement, bien plus rapide que les précédents, n’est pas lié aux activités humaines.

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  6. Il fut une époque où l’on cultivait au Groenland. Vouloir réduire nos observations à l'échelle temps d’une vie humaine me paraît inapproprié. Si l’homme a sa responsabilité dans la pollution il ne l’a pas autant que le dit la mode actuelle dans le réchauffement climatique. Je crois plus en la théorie de Milutin Milancovic.

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