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mardi 28 février 2023

Histoire du Sahel

























Présentation du livre :

Vaste de plus de 3 millions de kilomètres carrés, le Sahel - « rivage » en arabe (al Sàhil) - est un couloir de 4 000 kilomètres de long s'étendant du Sénégal, à l'ouest, au Soudan, à l'est. Rift ethno-racial, le Sahel est également un espace de contact. Il met en effet en relation l'univers nomade de l'Afrique « blanche » (le Bilad el-Beidan) et les sociétés sédentaires de l'Afrique « noire » (le Bilad-el-Sudan). Au nord, il s'abîme insensiblement dans la désolation saharienne, cependant qu'au sud, il se fond par touches dans le monde des savanes.Domaine du temps long, le Sahel a vu se succéder royaumes et empires (Ghana, Mali, Songhay, Bornou, etc.) qui contrôlaient les voies méridionales du commerce transsaharien sur lesquelles s'articulent les trafics et le terrorisme d'aujourd'hui.Pas moins de 35 % de la cocaïne sud-américaine à destination de l'Europe transiterait ainsi par le Sahel, cependant que les modernes marchands d'esclaves y rassemblent les cargaisons humaines qu'ils déversent en Europe. Enfin, depuis les années 2000, les islamo-jihadistes chassés d'Algérie se sont immiscés avec opportunisme dans le jeu politique local, y provoquant la surinfection de la plaie ethno-raciale séculaire, matrice des actuels conflits.Illustré de plusieurs dizaines de cartes, ce livre donne les clés de compréhension de la conflictualité et de ces défis sahéliens, dont les conséquences se font ressentir jusqu'en Europe.

Editions Le Rocher
224 pages
56 cartes

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dimanche 19 février 2023

Combattre la nouvelle offensive des déconstructeurs

En 1984 Jacques Marseille publia un livre fondateur dont le titre était « Empire colonial et Capitalisme français, histoire d'un divorce ». Dans ce livre republié en 2005, il bouleversait totalement la perspective coloniale en démontrant que :

1) Contrairement à ce qu'avait postulé Jules Ferry, les investisseurs privés se détournèrent de l’Afrique, laissant donc à l’Etat français le fardeau de sa mise en valeur à travers les emprunts d’Etat et les impôts des Français.

2) L’Empire ne fut pas une « bonne affaire » car ses produits qui n’étaient pas rares furent achetés par la métropole à des coûts supérieurs à ceux du marché international.

3) Les territoires n’ayant pas de ressources propres, leurs budgets durent être constamment alimentés par la France.
 
Non seulement la France n’avait donc pas pillé l’Afrique, mais, tout au contraire, elle s’y était ruinée.
Frappée au cœur, la doxa tenta de réagir. Toujours en vain car aucun de ses « spécialistes » n’avait l’envergure scientifique d’un Jacques Marseille rejoint par Daniel Lefeuvre.

Aujourd’hui, c’est à une tentative frontale de réfutation de la thèse de Jacques marseille que nous assistons avec le livre que Denis Cogneau vient de publier[1]. Un livre qui prend l’exact contre-pied de Jacques Marseille à travers les points suivants :

1) Les investissements faits aux colonies le furent pour les « colons » et pour les « capitalistes », non pour les Africains.

2) Dans son empire, la France négligea les dépenses sociales au profit du maintien de l’ordre.

3) Les infrastructures (routes, ponts, ports etc.) furent payées par les Africains. En d’autres termes les colonisés eux-mêmes auraient assuré le coût des infrastructures impériales avec leurs impôts ce qui fait que l’Empire n’aurait pas coûté à la France.

4) La colonisation, donc l’exploitation de l’Afrique, se prolonge aujourd’hui à travers la « françafrique ».
 
Loué par les médias et recommandé par l’Education « nationale » qui, à travers lui va poursuivre son inexorable travail de sape destiné à ancrer définitivement la repentance dans l’esprit des Français, ce livre constitue une nouvelle arme au service de la déconstruction. C’est pourquoi il devait être réfuté. Un énorme travail que le public curieux n’est pas en mesure de faire car chacun des ses « arguments » doit être analyse, comparé et critiqué.

C’est à cette lourde tâche que s’est attelée l’Afrique Réelle en publiant un numéro hors-série dans lequel, point par point, les postulats de Denis Cogneau sont passés au crible de la critique historique.

Ce numéro hors-série est envoyé gratuitement aux abonnés à l’Afrique Réelle à jour d’abonnement. Pour souscrire un abonnement à la revue.

Dans la guerre idéologique qui se déroule aujourd’hui, seuls les faits peuvent freiner la déferlante de la déconstruction. C’est pourquoi, en plus du numéro hors- série de l’Afrique réelle, on s’armera avec mes deux livres :
[1] Denis Cogneau « Un Empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française (XIXe-XXIe siècles ». Le Seuil, 2023.

mercredi 15 février 2023

mardi 7 février 2023

Histoire du Maroc, nouvelle édition





















Dans cet ouvrage, l’auteur retrace toute l’histoire du Maroc, des origines à nos jours.

À la différence de tout ce qui avait été écrit jusque-là̀, Bernard Lugan replace dans ce livre le Maroc au cœur de l’espace saharo-méditerranéen.

En 987, quand Hugues Capet monte sur le trône de France, l’État marocain a déjà̀ deux siècles d’existence. À la fin du XIXe siècle, la France amputa largement le Maroc au profit du nouvel État algérien. Quant à l’Espagne, elle coupa le pays de ses assises sahariennes puisque plusieurs dynasties marocaines en sont originaires. En ayant récupéré́ le Sahara occidental, le Maroc a renoué avec ses racines et est devenu une puissance atlantique ouverte sur les grandes routes maritimes.

Editions Ellipses. 
En vente dans toutes les librairies.
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