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jeudi 7 juin 2018

Le « Sommet de Paris » sur la Libye, encore une réunion pour rien ?


Le 29 mai, à l’initiative du président Macron, et afin de tenter de réparer les terribles conséquences de la guerre géopolitiquement injustifiable que le président Sarkozy déclara au colonel Kadhafi, s’est tenu à Paris un  sommet sur la Libye. Cette initiative avait pour but d’en finir avec les précédentes tentatives de paix dont aucune n’a abouti parce que, comme le disait Albert Einstein « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l’a généré ».

Or, s’écartant une fois de plus du réel, ce sommet a persisté dans les deux principales erreurs du passé :

1) Les tribus, seules vraies forces politiques du pays en ont été écartées.

2) Alors que rien ne peut être envisagé si, au préalable, les milices islamo-mafieuses qui se partagent la Tripolitaine ne sont pas détruites, la seule solution proposée fut une fois encore un  agenda électoral. Autant dire du vent… A supposer que des élections se tiennent en 2018 ou en 2019, elles ne régleraient en effet pas davantage la question libyenne que celles du 7 juillet 2012 et du 20 février 2014. Tout simplement parce que la solution passe par la reconstitution des alliances tribales disloquées par la guerre faite au colonel Kadhafi[1] et non par des élections.

Explication :

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[1] Pour tout ce qui concerne les tribus et leurs alliances, voir mon livre « Histoire et géopolitique de la Libye des origines à nos jours ». Pour le commander, cliquer ici

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