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mercredi 12 février 2014

Bouteflika, le sérail et l’odjak des janissaires - Point sur la situation en Algérie


En Algérie, où l’élection présidentielle aura lieu le 17 avril prochain, le président Abdelaziz Bouteflika n’a pas encore fait savoir s’il allait briguer un quatrième mandat. Cette question est cependant secondaire puisque, dans le théâtre d’ombres qu’est l’Algérie, c’est l’armée qui fait les présidents ; voilà pourquoi, comme durant la période de la Régence ottomane, c’est en quelque sorte l’odjak[1] des janissaires - lire les généraux-  qui va choisir le prochain dey -lire le président-,  qui sera son fondé de pouvoir.
A l’heure actuelle, tout est suspendu, non pas tant à la décision du président Bouteflika qui n’est plus en état de décider, qu’à la guerre, réelle ou supposée, mais publiquement instrumentalisée, que se livrent  - ou que se livreraient - deux composantes de l’armée, à savoir le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) - la police politique -, et l’état-major (EM) de l’Armée nationale populaire (ANP).
Pourquoi ce conflit qui devait être réglé en interne au sein de l’institution militaire a-t’il été rendu public ? Sommes-nous en présence d’une véritable cassure au sein de l’ANP ou bien de classiques intrigues de sérail alimentées par le clan Bouteflika terrorisé à l’idée de devoir bientôt rendre des comptes ?
Explications et développements :

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[1] Mot turc servant à désigner la milice janissaire de la Régence d’Alger.

1 commentaire:

  1. L'Algérie reste une poudrière. Ce n'est pas pour soutenir le FNL loin de là mais il faut reconnaître que le pouvoir algérien, nous a évité un Afghanistan au porte de l'Europe ces 20 dernières années alors que nos politiques en ont créés un en Lybie en renversant Kadhafi. Ma conviction est que seul les armées Nord - africaines à commencer par l'Égypte peuvent nous permettre, à nous pauvres et stupides européens, d'échapper à une catastrophe immédiate. Cependant, à longtemps terme, nous serons touchés par cette catastrophe islamisque ou islamiste. Donc, conclusion, il nous faut soutenir Bouteflika même si il insulte la Franceva longueur de discours.

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