SOMMAIRE :
Actualité :
Guinée : un problème d'abord ethnique
- Entretien avec Marcel Leroux
- Les grandes évolutions du climat africain et leur influences sur l'histoire des populations
EDITORIAL :
La Guinée, pays en perdition, est l’un des Etats africains les mieux dotés par la nature. Son sol est riche et il bénéficie de pluies abondantes et régulières. Quant à son sous sol, il ressemble à un véritable miracle géologique. La Guinée qui en détient entre 30 et 50% des réserves connues est le second producteur mondial de bauxite derrière l’Australie. De plus, la bauxite de Guinée est riche en alumine et facile à produire en raison de l’existence de gisements à ciel ouvert. Le diamant constitue la seconde exportation du pays avec 360 000 carats officiellement produits et des potentialités estimées entre 25 et 30 millions de carats. Les réserves connues en or seraient de plusieurs centaines de tonnes et celles de fer pourraient se situer entre 5 et 10 milliards de tonnes à forte teneur métallifère. Enfin, extrait en mer, le pétrole va constituer une ressource supplémentaire pour le pays.
En dépit de toutes ces richesses, la Guinée est un enfer depuis son indépendance intervenue en 1958. L’explication de cette situation est claire : le pays n’existe pas et les déterminismes ethniques y interdisent toute construction étatique. C’est ainsi que depuis 1958, le pays a vécu sous le régime de la cleptocratie ethnique, soit vingt six années de dictature malinké sous Sékou Touré, suivies de vingt quatre années de dictature Soso sous Lansana Conté. Après la mort de ce dernier, le 22 décembre 2008, l’ethnie numériquement la plus nombreuse de Guinée, celle des Peuls aurait pu penser que son tour était enfin venu d’accéder au pouvoir ; or, celui ci fut confisqué par les petites ethnies forestières derrière lesquelles avançaient les Malinké.
L’Afrique doit-elle redouter le « réchauffement climatique », du moins s’il était avéré ?
L’un des plus grands climatologues mondiaux, le professeur Marcel Leroux, explique dans l’entretien qu’il nous a accordé peu de temps avant sa mort pourquoi il ne partageait pas l’idée médiatiquement dominante.
N’étant pas spécialiste de climatologie, je ne me prononcerai naturellement pas sur cette question controversée. Comme historien de la longue durée africaine j’observe que le climat du continent a constamment changé et que la chaleur y fut naguère plus forte qu’aujourd’hui, que les déserts y occupèrent une place largement plus étendue et que la forêt y disparût quasiment. L’Afrique n’étant alors peuplée que par quelques dizaines de milliers de chasseurs-cueilleurs-récolteurs, ce réchauffement continental n’avait donc pas de cause humaine. Pourquoi faudrait-il alors que l’homme soit responsable de l’actuel ?
Selon les partisans du postulat réchauffiste, l’Afrique est menacée par le réchauffement qui va conduire à la catastrophe. Or, c’est de tout le contraire qu’il devrait s’agir car l’étude paléo climatique de l’Afrique montre que le réchauffement augmente le niveau des précipitations et qu’il est donc source de prospérité et d’abondance alors que c’est au contraire le refroidissement qui provoque l’aridité donc la désertification et la misère. Ces données élémentaires sont curieusement ignorées des « experts » internationaux, ce qui est pour le moins insolite, et des bateleurs du climat, ce qui l’est moins, car il s’agit pour eux d’une rente de situation.
Bernard Lugan
En dépit de toutes ces richesses, la Guinée est un enfer depuis son indépendance intervenue en 1958. L’explication de cette situation est claire : le pays n’existe pas et les déterminismes ethniques y interdisent toute construction étatique. C’est ainsi que depuis 1958, le pays a vécu sous le régime de la cleptocratie ethnique, soit vingt six années de dictature malinké sous Sékou Touré, suivies de vingt quatre années de dictature Soso sous Lansana Conté. Après la mort de ce dernier, le 22 décembre 2008, l’ethnie numériquement la plus nombreuse de Guinée, celle des Peuls aurait pu penser que son tour était enfin venu d’accéder au pouvoir ; or, celui ci fut confisqué par les petites ethnies forestières derrière lesquelles avançaient les Malinké.
L’Afrique doit-elle redouter le « réchauffement climatique », du moins s’il était avéré ?
L’un des plus grands climatologues mondiaux, le professeur Marcel Leroux, explique dans l’entretien qu’il nous a accordé peu de temps avant sa mort pourquoi il ne partageait pas l’idée médiatiquement dominante.
N’étant pas spécialiste de climatologie, je ne me prononcerai naturellement pas sur cette question controversée. Comme historien de la longue durée africaine j’observe que le climat du continent a constamment changé et que la chaleur y fut naguère plus forte qu’aujourd’hui, que les déserts y occupèrent une place largement plus étendue et que la forêt y disparût quasiment. L’Afrique n’étant alors peuplée que par quelques dizaines de milliers de chasseurs-cueilleurs-récolteurs, ce réchauffement continental n’avait donc pas de cause humaine. Pourquoi faudrait-il alors que l’homme soit responsable de l’actuel ?
Selon les partisans du postulat réchauffiste, l’Afrique est menacée par le réchauffement qui va conduire à la catastrophe. Or, c’est de tout le contraire qu’il devrait s’agir car l’étude paléo climatique de l’Afrique montre que le réchauffement augmente le niveau des précipitations et qu’il est donc source de prospérité et d’abondance alors que c’est au contraire le refroidissement qui provoque l’aridité donc la désertification et la misère. Ces données élémentaires sont curieusement ignorées des « experts » internationaux, ce qui est pour le moins insolite, et des bateleurs du climat, ce qui l’est moins, car il s’agit pour eux d’une rente de situation.
Bernard Lugan
Cher Monsieur,
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir si votre livre "Histoire de la Louisiane française", actuellement épuisé, fera l'objet d'une réédition.
On ne le trouve même pas en occasion !!! Les heureux possesseurs ne veulent pas s'en séparer. Je peux les comprendre !
Respectueusement.
Jean-Pierre DEREU
Comment acheter le livre ?
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