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Cours n°5 : La Première Guerre mondiale en Afrique

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Souvent oubliées, les batailles de la Première Guerre mondiale dans les colonies africaines ont pour but l'extension des empires coloniaux du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne. Du Togo au Sud-Ouest africain allemand, en passant par le Cameroun, le Congo belge et l’Afrique orientale allemande, les conflits sont souvent violents. Enjeux stratégiques, riches de matières premières et de ressources minières, les colonies allemandes sont convoitées, dès le début du conflit, par les Alliés.

Ce cours permet de comprendre :
- La répartition coloniale avant le début du conflit de 1914
- Les premiers conflits en Afrique du nord jusqu'à l'Afrique orientale
- Les forces alliées en présence contre les Allemands en Afrique
- L'épopée militaire allemande du général Von Lettow-Vorbeck
- La défaite allemande et le partage des colonies en 1918


Cours n°4 : L'afrocentrisme, une imposture historique

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Pour son quatrième cours vidéo, Bernard Lugan a choisi de s’intéresser à l’afrocentrisme, ce courant historique popularisé par Cheikh Anta Diop et qui fait de l’Afrique le berceau des civilisations.

Il répond notamment aux questions suivantes :
- L’Homme vient-il d’Afrique ?
- Les anciens Egyptiens étaient-ils Noirs ?
- Les Africains ont-ils découvert l’Amérique ?
Un cours d’utilité publique, particulièrement à propos en période de confinement.

Cours n°3 : Algérie, l'implosion d'un Etat sans nation

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En s'appuyant sur les faits historiques, ce cours décrypte la double crise que traverse l'Algérie actuellement : une crise politico-économique et une crise identitaire. « Depuis 1962, l’écriture officielle de l’histoire algérienne s’est appuyée sur un triple postulat : 

- Celui de l’arabité du pays nie sa composante berbère ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait, l’arbre algérien de ses racines. 
- Celui d’une Algérie préexistant à sa création par la France à travers les royaumes de Tlemcen et de Bougie (Bejaia) présentés comme des noyaux pré-nationaux. 
- Celui de l’unité d’un peuple prétendument levé en bloc contre le colonisateur alors qu’entre 1954 et 1962, les Algériens qui combattirent dans les rangs de l’armée française avaient été plus nombreux que les indépendantistes. 
En Algérie, ces postulats biaisés constituent le fonds de commerce des rentiers de l’indépendance. En France, ils sont entretenus par une université morte du refus de la disputatio et accommodante envers les falsifications, pourvu qu’elles servent ses intérêts idéologiques. Dans les deux pays, ces postulats ont fini par rendre le récit historique officiel algérien aussi faux qu’incompréhensible. 
Plus de cinquante ans après l’indépendance, l’heure est donc venue de mettre à jour une histoire qui doit, comme l’écrit l’historien Mohamed Harbi, cesser d’être tout à la fois « l’enfer et le paradis des Algériens ». 

Cours n°2 : Comprendre les conflits au Sahel

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Le Sahel est un rift ethno-racial le long duquel vivent des sédentaires sudistes et des nomades nordistes en rivalité territoriale depuis la nuit des temps. La colonisation libéra les premiers de la prédation des seconds , puis elle rassembla les uns et les autres à l’intérieur de limites administratives devenues frontières d’États lors des indépendances. L’ethno-mathématique y donna le pouvoir aux sudistes car ils étaient électoralement plus nombreux que les nordistes. Ce fut alors la revanche de la houe sur la lance. Mais, au Mali, au Niger et au Tchad, comme ils refusaient de devoir obéir aux fonctionnaires sudistes, les nordistes se soulevèrent. Ce furent les conflits sahéliens qui s’étendirent de la décennie 1960 jusqu’aux années 2000.
Sur ce terreau fertile prospérèrent ensuite les trafiquants ( 35% de la cocaïne sud-américaine à destination de l’Europe transiterait par le Sahel ), ainsi que les modernes marchands d’esclaves qui déversent leurs cargaisons humaines en Europe.
Enfin, à partir des années 2000, les islamo-jihadistes chassés d’Algérie s’immiscèrent avec opportunisme dans le jeu politique local, y provoquant la surinfection de la plaie ethno-raciale matrice des actuels conflits . »
Illustré de plus de 30 cartes , construit sur la longue durée historique et ancré sur la géographie, ce cours donne les clés de compréhension de cette conflictualité sahélienne dont les conséquences se font sentir jusqu’en Europe.
Pour nos Armées, il constitue le manuel indispensable avant toute projection sur le terrain.

Cours n°1 : Afrique du sud, autopsie d’un naufrage

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Vingt-cinq ans après la fin de l’apartheid où en est l’Afrique du Sud ? Loin de la vision idyllique présentée par les médias, la réalité sud-africaine est tragique. Le pays cesse en effet peu à peu d’être une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain pour devenir un Etat du « tiers-monde » avec certes quelques secteurs encore ultraperformants, mais de plus en plus réduits, surnageant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violence.
Pour comprendre le lent naufrage de ce pays constitué de l’assemblage artificiel de plusieurs peuples antagonistes réunis par le colonisateur britannique, Bernard Lugan propose un cours de 2h retraçant la longue histoire sud-africaine, illustré de nombreuses cartes animées.

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