lundi 9 septembre 2013

Bernard Lugan présente Printemps arabe, histoire d'une tragique illusion


8 commentaires:

  1. Extrêmement synthétique et clair. Pas de schématisme, pas d'agenda métaphysique, des faits.

    Merci Monsieur Lugan.

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  2. En dépit du travail qu'elles doivent vous donner, j'apprécie beaucoup que vous présentiez ainsi vos propres ouvrages, palliant en partie au problème de ne pouvoir le feuilleter avant achat. C'est un acte de probité vis à vis de votre potentiel lectorat.

    Merci.

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  3. Pourriez-vous m'éclairer sur le choix de la musique :

    - Est-ce parce que la fée démocratie n'est qu'une tragique illusion ?
    - Ou bien parce qu'en ces pays, la dragée passe mal à défaut d'être tenue haute ?
    - Ou encore parce que l'auteur souhaite "briser les noisettes" au politiquement correct ?

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  4. L'islamophobe Lugan en plein délires d'incompétences l'extrême droite maurassienne a décidément fait des dégâts

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  5. Cher Monsieur Bernard Lugan,

    J'ai visionné cette vidéo sur DailyMotion et vous remercie pour vos analyses éclairantes. Je me permets d'offrir cette piste de réflexion : Je pense que le terme "printemps arabe," certes terme attrape-tout, journalistique, un peu facile, et qui comme vous le soulignez n'a pas de lien avec le printemps européen du XIXe siècle, pourrait se caractériser par "mouvements de contestation au sein des pays arabophones" -- et les cinq pays que vous évoquez sont tous ethnolinguistiquement arabophones, même si certains ont une dominante raciale berbère.

    Evidemment, l'Algérie n'a pas été touchée par ce mouvement, ni le Maroc (on peut éventuellement argumenter que les changements constitutionnels au Maroc ont été précipités par les chutes de Ben Ali et Moubarak et s'inscrivent de manière lointaine dans le "printemps arabe," mais peu importe). Mais cette période (février 2011) a vu se répandre une "contagion contestataire" dans d'autres pays arabes/arabophones (de langue et culture arabe), dont les plus importantes ont eu lieu au Yémen, en Libye et au Bahrain. Ces pays sont certes tous singuliers, mais il est difficile de ne pas voir un lien entre ces troubles sociaux et la révolution égyptienne ; sinon, comment expliquer que cette contestation a coincïdé avec la nouvelle de l'abdication de Moubarak ?

    Pour finir, j'apprécie votre caractérisation des événements libyens en tant que guerre civile, mais je me demande si elle n'est pas trop simple : En février 2011, l'état libyen perd le contrôle de la Cyrénaïque, mais n'oublions pas que quasiment tous les centres urbains en Tripolitaine ont aussi connu leur lot de troubles importants -- et même Tripoli. L'état libyen a vite fait de déployer ses forces pour reprendre le contrôle de ces villes en quelques jours .. sauf Misrata, qui est quand même la deuxième ville de la région. Cela suggère que les événements de Libye dépassent la seule guerre entre les deux grandes région qui constituent cet état.

    Enfin, je me permets de réitérer un point que j'ai déjà évoqué lors d'un commentaire précédent au sujet de Américains : Malgré leur ressources en gaz de schiste, le pétrole reste le principal marché mondial de matière première, échangé en dollars, donc les Américains vont continuer à patrouiller le Golfe persique le plus longtemps possible et conserver coûte que coûte leur alliance avec les pétromonarchies arabes, même si le pétrole est vendu principalement en Europe et en Chine.

    Bien cordialement,

    John Xavier PAUL
    Washington, D.C.

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  6. Il est également amusant de mettre ce printemps arabe avec celui de 1958 et du livre éponyme de Benoist-Méchin, dont l'enthousiasme naïf -au-delà de la forme littéraire-, ressemble à celui des beau-penseurs européens... Quelques mois plus tard, l'enthousiasme local s'est essoufflé, la république arabe unie terminée, etc...

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  7. Merci M.Lugan pour cet exposé concis et au demeurant explicite quant à la comparaison entre les révolutions ou les mouvements qui ont conduit ces pays à la situation peu enviable qui est la leur.
    Leurs mentalités, us et coutumes sont probablement incompatibles avec un système "démocratique" tel qu'il est appliqué en Europe.

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